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Sujet: Séjour à la capitale Dim 13 Jan - 5:49
Le reste du voyage en chariot s'avéra une formalité que finalement Sanael mena d'une main de maître jusqu'au port le plus proche, sans qu'il y ait à nouveau d'évocation de ce qui c'était passé entre elle et moi... De toute manière nous eûmes d’autres formalités à remplir comme les modalités de notre voyage ainsi que le paiement de ce dernier que nous partageâmes, même si je fus le seul à payer, à l'insu de la jeune femme, un supplément pour qu'on ait la certitude de dormir tranquille et non d’être balancée par dessus-bord pour qu'on prenne nos efforts... Bien sûr rien ne me prouvait que le capitaine du navire était de ce genre, mais c'était presque devenue une coutume que de payer un supplément à l'officier d'un bateau afin d'être certain de ne rien subir à bord de ce dernier qui ne soit dû aux possibles intempéries...
Quoi qu'il en soit, bien que cela mobilisa notre attention, ce ne fut aucunement des problèmes et nous ne tardâmes pas à prendre chacun nos quartiers, qui avait été séparés en deux, une on pour les hommes et une pour les femmes, avec un confort des plus sommaires, mais néanmoins respectables au vu de ce que j'avais déjà vu sur des navires... Mais en vérité c'était bien le cadet de mes soucis car pour moi ce voyage allait constituer une épreuve autrement plus difficile que la rencontre avec ces brigands... A savoir le mal de mer que je ne manquais pas d'éprouver à chaque voyage de ce genre, d'où le fait que je passais plus d'un quart de mes journées par dessus le bastingage, au grand amusement de l'équipage qui ne manqua pas de me lancer des piques moqueuses faces auxquelles j’étais bien incapable de répondre. Tout ce que je pouvais espérer c'était que Sanael ne se rende pas trop compte de ce qui se passait, car c'était franchement ridicule. Cependant j'en doutais fort car moi même, lorsque je me sentais à peu près gaillard, je ne pouvais m’empêcher de veiller sur elle, au vu des regards concupiscents que pouvaient lui lancer certains marins.
Cependant aussi pénible que pour moi fut ce voyage je fus bien admettre qu'au moins nul incident ne se produisit et qu'il donna même le temps à ma plaie de guérir d'elle même, d'autant plus que je rendais régulièrement visite au barbier de bord qui s'assurait de la saine cicatrisation de la blessure, tout en tentant en vain de soigner mes maux de ventre/ Bien entendu elle avait été profonde pour ne laisser aucune séquelle et j’éprouvais de légères douleurs quand je mouvais mon bras, elles demeureraient sans doute des année,s si ce n’était toute ma vie, mais au moins j’étais tiré d'affaire et cela ne devrait pas trop m'handicaper en combat... Du moins je l'espérais... Mais de toute manière il allait me falloir un peu de temps avant de pouvoir vérifier réellement cela, considérant qu'un entrainement ne suffirait pas à cela, car nous arrivions à Almare et même si certains quartiers pouvaient présenter des risques il n'était pas de mon intention de m'y rendre, et encore moins en compagnies de la jeune hybride... De celle que, je suppose, je devais voir comme une sorte de "fiancée" au vu des circonstances... Et je dois m'avouer que cela ne me déplaisait pas, la jeune femme ayant tout pour plaire à un homme, même de par son absence de voix si on en croyait certaines farces misogynes. Cependant malgré le fait que j'appréciais cet état de fait j'avais préféré éviter toute effusion durant ce voyage. Tant à cause de mon état lui même que parce que je ne désirais pas l'exhiber au grand jour. Pourquoi ? Je l'ignorais, ce n'était pas de la honte pourtant, il n'y avait pas de raison d'en avoir...Sans doute juste de la gêne encore une fois, ce qui était un peu ridicule, mais c’était une part de moi avec laquelle elle allait devoir faire...
Cependant malgré cela, lors du dernier jour du voyage, peu avant l'accostage, et alors que je me sentais un peu mieux à l’approche de la terre ferme je la vie près du bastingage, le vent jouant dans ses cheveux et le regard perdu dans le vague... Et malgré toute ma timidité je ne pus alors m’empêcher à cette vision de me glisser derrière elle et de lui enlacer tendrement le ventre. Heureusement pour nous, et surtout pour ma gêne, les marins étaient trop accaparés par les tâches qui précédaient la fin du voyage pour nous prêter la moindre attention et les autres voyageurs préparaient leurs affaire à fond de cale, chose que j’avais déjà fait, et j’avais déposé mes effets dans le chariot. Je profitais alors de cette situation pour venir déposer un tendre baiser sur son cou, après tout ces jours d'abstinence, avant de lui susurrer, sans la relâcher.
"On dirait que ce voyage touche à sa fin... Il va falloir que je me rende à la loge de la compagnie marchande avec qui j'étais entré en contact, en attendant tu pourrais t’occuper du chariot et te rendre à... L'auberge des "Armes croisées", elle st à ma connaissance située dans al rue principale qui part du port, tu devrais donc la trouver facilement. Je pense que c'est un bon choix au vu de ce que j'en ai entendu dire, tu devrais pouvoir y déposer les chevaux, prendre des chambres et un repas pour un tarif abordable et peu de chances que tu aies des soucis, car c'est là qu'une partie de la garnison prend régulièrement ses repas, donc les voyous y sont prudents."
A ces mots je resserrais inconsciemment ma prise, comme si malgré l’assurance que j'affichais j’avais peur de la perdre... Mais je finissais finalement par la relâcher pour conclure avec un sourire.
"Je te laisse t’occuper des détails... Et je ne devrais pas tarder à revenir. Ça te convient ?"
A peine concluais je mes dires que le bateau acheva de s’amarrer dans une grande secousse qui raviva mes maux et il me fallut toute ma volonté pour ne pas recracher mes tripes tout en continuant d’afficher un visage souriant malgré ma mine blême...
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Ven 18 Jan - 4:02
Il aurait fallut que je sois aveugle pour ne pas voir certaines choses. La première fut le supplément que paya Kalet au capitaine pour éviter qu'il ne nous arrive quelque-chose en cas d'imprévus. Même s'il pensait avoir été très discret, le rôle que je m'étais donnée durant toute la durée de mon voyage était d'être une observatrice. Avant même de me donner ce rôle à vrai dire, je l'étais déjà, et force était de constater que ça m'avait été utile plus d'une fois, et que ça avait faillit m'apporter des ennuis quelques rares autres fois également. Kalet m'apparaissait de plus en plus comme quelqu'un de légèrement... paranoïaque, mais je n'étais que ma seule juge et sans doute son expérience à travers le monde valait-elle bien plus que l'humble avis que je m'étais forgée sur ce qu'il pouvait se trouver à travers le monde en matière d'individus. Je n'étais pas non plus naïve au point d'en être désolante, mais il était vrai que j'avais tendance à faire confiance beaucoup trop facilement au premier venu, ce qui m'avait déjà joué quelques tours dans ma ville d'origine.
La deuxième chose que je pu constater, mais ça je n'avais pas besoin d'être spécialement observatrice pour le déterminer, c'était qu'il avait le mal de mer. En fait... il aurait même fallut que je sois aveugle et sourde pour ne pas m'en rendre compte tant il passait de temps accroché aux barrières du bateau à rendre tout ce que son estomac pouvait contenir, et continuant à rendre même après que ce dernier n'eut plus rien à sortir. Ayant vécue dans une ville portuaire, et donc ayant eu l'occasion plus d'une fois de monter sur un bateau et de naviguer, je fus habituée depuis toute petite au tangage de ces derniers sur l'océan, ce qui me permit de m'y habituer rapidement et donc de ne jamais souffrir de mal de mer mais également d'identifier tout aussi rapidement tout ceux qui avaient le malheur d'en souffrir. La plupart du temps il s'agissait surtout d'étrangers en visite qui prenaient pour la première fois de leur vie un bateau. Je me souviens que je passais mon temps à aller les regarder rendre tripes et boyaux par dessus bord lorsque je m'ennuyais et que je ne savais pas quoi faire. Occupation pour le moins dégoûtantes diront certains mais qui avait au moins le mérite de me faire sourire et de m'occuper.
Je ne me moquais pas de Kalet toutefois, mais j'évitais de trop l'approcher lorsqu'il était dans ce genres de positions. En premier lieu pour éviter de ne le rendre plus malade qu'il ne l'était encore, les personnes souffrant du mal de mer préférant souvent rester seule afin de mieux pouvoir gérer leurs maux, et deuxièmement pour éviter de me prendre un renvoi sur les vêtements. Je n'avais pas de rechanges à ce moment là et endurer toute la traversée avec des vêtements sentant allégrement le vomi n'était pas exactement ma conception d'un voyage réussis.
Alors je me baladais sur le bateau, ignorant plus ou moins les regards des marins sur mes fesses ou sur mes seins, même si cela n'était pas toujours facile lorsque l'on était entourés de marins qui ne pensaient qu'à leur retour sur la terre ferme pour pouvoir tirer leur coup. Il y eut bien un moment ou l'un d'eux décida de me mettre la main aux fesses, ce qui fit qu'il eut une belle marque de griffure sur sa joue en représailles. Pour le coup, j'eus presque peur qu'il ne décide de passer à la vitesse supérieure et décide de se venger de ce geste défensif de ma part, mais face aux sifflements et moqueries de ses copains ayant vu ce qu'il s'était passé, il préféra lâcher l'affaire. D'autant que je n'y avais pas mis toute ma force et que la cicatrice s'estomperait normalement au bout de quelques jours, à moins que j'ai eu affaire à un marin ayant la peau particulièrement sensible (ce qui était peu probable puisque l'on parlait, justement, d'un marin.)
Le dernier jour de voyage, j'étais accrochée sur le ponton du bateau, légèrement perdue dans mes pensées et regardant plus ou moins la terre qui se rapprochait de plus en plus. J'étais en train de me demander ce que ma relation avec Kalet allait m'apporter, si cette dernière n'allait pas retarder mon voyage notamment, avant de me rendre compte que même si c'était le cas, je m'en fichais. Je ne m'étais pas fixée de limite. Mon tour du monde pouvait bien durer 20 minutes comme 20 ans, celà m'était égal, et si je pouvais être accompagnée par l'homme que j'aimais durant ce laps de temps, ce n'en était que mieux encore.
Je sursauta un peu lorsque l'homme en question se décida à venir m'enlacer, ses mains s'entrecroisant sur mon ventre. J'eus un peu peur au départ en m'imaginant que c'était peut-être le marin de la dernière fois qui était revenu à la charge, avant que mon cerveau ne m'annonce que vu l'image que ce dernier avait à l'égard des femmes eut égard de son geste à l'égard de mon fessier, il ne devait sans doute même pas savoir que l'on pouvait faire ce genre de gestes.
J'en eu la confirmation lorsque Kalet se mit à parler. Il ne me fallut pas longtemps pour l'identifier comme étant la sienne, en fait... il ne m'avait pas fallut longtemps pour m'habituer à l'aimer, tout simplement. Il m'annonça qu'il avait des choses à faire, puis que je pouvais aller commander une chambre dans une auberge dans laquelle la garnison prenait souvent ses repas, ce qui faisait que les brigands y étaient peu nombreux, et que même s'ils y étaient ils étaient peu enclins à vouloir détrousser qui que ce soit en présence de la garde.
Mes oreilles s'étaient tournée vers lui à mesure qu'il parlait. Cela faisait typiquement partie de mes réflexes félins desquels je ne me rendais même plus compte. Je ne commandais rien... Dès que mes oreilles entendaient un bruit, quel qu'il soit, elles se tournaient vers ce dernier afin de mieux l'entendre. Je me disais des fois que c'était un peu stupide ce réflexe puisque quelque-soit l'origine du bruit, si je pouvais l'entendre de base, ce n'était pas tourner l'oreille vers ce dernier qu'il allait me faire mieux l'entendre.
Il finit par me relâcher, et je me retournais vers lui juste à temps pour constater son sourire malgré sa mine blême. Hésitant quelques instants, je m'approchais tout de même de lui pour déposer un léger baiser sur ses lèvres avant de hocher la tête, signe que j'avais bien compris ses indications.
Le débarquement se fit plus ou moins sans encombres, et nous nous séparâmes sur le quai sur un tendre baiser, puis finalement par un signe de la main. Kalet m'annonça encore une fois qu'il me retrouverait à l'auberge et je hochais la tête encore une fois avant de m'enfoncer dans la foule. J'avais sous mes yeux l'image d'une ville bondée, aux gens pressés qui ne faisaient pas ou très peu attention à moi, ce qui m'allait parfaitement. L'auberge ne fut pas difficile à trouver, comme indiquée, et il ne me fallut pas longtemps pour y rentrer et y commander une chambre ainsi qu'un repas en attendant Kalet. Quelques regards se déposèrent sur moi, effectivement, mais cela m'aurait semblé bien plus étrange que ça n'arrive pas. Je m'installais à une table, attendant à la fois l'arrivée de mon repas et celle de mon désormais bien-aimé...
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Sam 19 Jan - 5:40
Les séparations sur le quais furent des plus attendrissantes, se faisant en un simple baiser qui ne manqua pas d'attirer le regard de certains badauds... Avant que je me rende compte que Sanael à elle seule aurait probablement attiré leur regard, son corps séduisant était sujet à bien des convoitises, même les miennes à vrai dire, et par conséquent il était surprenant qu'il ne lui soit pas déjà arrivé quelques... Mésaventures à cause de cela. Enfin je n'allais pas m'en plaindre... Tout en plaignant celui qui désormais aurait l'audace de tenter pareille chose. Songeant à cela alors que je me dirigeais vers le comptoir de la guilde qui devait m'embaucher, je ne pus retenir un sourire carnassier. Heureusement pour moi il y avait cependant des individus plus louches que moi dans la ville et par conséquent cette attitude ne m'attira aucun ennui, d'autant plus alors que je m'approchais de ma destination. Après tout si un homme armé était assez mal perçu le fait qu'il serve de garde du corps à une caravane marchande amélioré quelque peu son image auprès des autres....
Me rendez dans la salle où je devais recevoir mes directives, ainsi qu'une avance assez coquette, ne fut qu'une formalité, comme tout ce qui devait suivre d'ailleurs... Malheureusement ce ne fut pas le cas, le meneur de la caravane me détaillant d'un oeil critique et, malgré les accords passés avec son comptoir m'annonça sobrement.
"Non... Je ne vous enrôlerai pas..."
Ma réaction fut immédiate, me relevant du siège où on m'avait invité à m'asseoir je plaquais violemment mes mains sur le meuble qui me séparait de mon interlocuteur, une de mes paumes plaquées sur le comptoir que j'aurai dû signer. Bien sûr ce geste brusque fut quelque peu douloureux pour mon épaule et ma main meurtrie, mais j'en faisais fi, fixant mon interlocuteur avec rage.
"J'avais passé un accord avec votre compagnie, je devais être enrôle si j'arrivais à Almare dans les délais, or c'est le cas, je suis là avant la date butoir. Alors de quel droit me rejetez vous ?"
Il eut un léger soupir méprisant, et il me fallut faire beaucoup d'efforts pour ne pas lui envoyer mon poing dans son visage arrogant, et ce encore plus quand il prit la parole.
"Désolé, mais nous ne pouvons nous permettre d'enrôler des mercenaires dans un état aussi pathétique que le vôtre, regardez vous... Vous allez pas pouvoir vous battre efficacement avant plusieurs semaines et il est hors de question que nous vous payions un soigneur."
Ce fut à mon tour de soupirer, mais avec hargne cette fois, alors que ma main se portait sur la poignée d'une de mes épées, la dégainant prestement pour la placer sous sa gorge, sans même qu'il n'ait le temps de réagir. Je vis la stupeur et l'effroi se peindre sur son visage, mais je ne lui ferai rien... Je n’étais pas assez stupide pour risquer la prison pour une telle affaire...
"Je crois que vous mesurez mal mes aptitudes, ainsi que mon handicap..."
"... Nous avons déjà suffisamment de mercenaires, un de plus nous serait inutile... Désolé pour le voyage que vous avez fait, mais en vérité il ne me semble pas que vous ayez le moindre contrat signé sur vous, et par conséquent qu'est ce qui me prouve la véracité de votre accord ?"
Surpris par cette annonce je rabaissais ma lame... Il avait raison, je n’avais aucune preuve de ce que j'avançais et je ne compris qu'alors... Cette compagnie battait le rappel des hommes d'armes en leur faisant croire à une place or et déjà acquises mais en vérité seuls les premiers arrivés étaient enrôlés... Et comme un idiot j'avais foncé tête baissé dans cette arnaque... Je rengainais mon arme, contraint de connaitre que je ne pouvais l'amener à me prendre dans l'expédition, puis après des salutations hypocrites je ressortais dans la rue. Ce ne fut qu'une fois rejoint cette dernière que je laissais se libérer ma rage, ou tout du moins une partie, dans un cri qui fit se reculer les individus les plus proches...
Je pourrai me débrouiller sans se travail, j’avais après tout un petit pécule sur moi, mais avoir été ainsi berné m'agaçait au plus haut point. néanmoins il n'y avait rien à faire et je revenais à la taverne, la mine grave. Il ne me fallut pas longtemps pour jauger la situation, des marins éméchés, des voyous un peu bravache, mais des gardes commençant seulement leur soirée qui réguleraient cela... Et puis surtout celle que je considérais comme mon aimée assise à une table non loin, en train de manger. Justement la haine n'avait pas apaiser ma faim, bien au contraire, avec tout ce que j'avais rendu à la mer j'aurai pu manger pour trois hommes, mais, prudent, je me contentais de commander pour deux, alors que je m’asseyais en face de Sanael.
Je faisais cela un peu brusquement, posant mes coudes sur la table et mon visage demeurait sombre, bien qu'il était en partie dissimulée par mes mains entrelacées devant mon visage... Pus après une poignée de réflexion je contemplais l'hybride ce qui finalement m'apaisa un peu et me permit de m'adresser à elle d'une voix plus douce que ce que j'aurai eu dans n’importe quel autre circonstances.
"J'ai été berné, ils ne m'ont pas engagé comme promis... On va donc rester ici au moins le temps que je trouve un travail, j'espère que cela ne te dérange pas, mais si tuas des projets n'hésite pas à me les di... Ecrire."
Je m'interrompais alors qu'on m'amenait un copieux potage accompagné d'un pain de viande, suffisamment pour combler mon appétit et réparer les dégâts de cette fichue traversée, mais avant de manger je reprenais une dernière fois la parole.
"... Et tu as bien réserve les chambres ?"
Je commençais ensuite à manger, découpant mon pain de viande avec les doigts pour ensuite tremper les morceaux un par un dans le potage. Ce n'était pas très raffiné, ni élégant, mais c'était la meilleur manière de manger ce plat, à moins d'avoir à sa disposition des couverts que seuls les nobles pouvaient posséder. Et à vrai dire j'osais espérer que la jeune femme ne serait pas indisposée par cela.
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Dim 27 Jan - 3:29
Le repas n'était pas ce qu'il se faisait de plus gastronomique. Des pâtes certes, mais pas exactement comme celles qu'elle avait pu manger tout au long de sa vie. Ce n'était pas dégouttant pour ainsi dire, mais on sentait que le tavernier, ou plutôt le cuistot qui travaillait pour lui, n'y mettait pas exactement tout son cœur et toute son âme. La faute sans doute à un salaire qui ne justifiait probablement pas les excès de zèle.
Cela dit, comme cité précédemment, ce n'était pas immangeable. Ce n'était pas assez salé, un peu trop cuit par endroit, mais ça tenait au ventre. Maintenant qu'elle avait constaté ça, elle comprenait un peu mieux pourquoi la garnison venait se fournir en nourriture ici. Ce n'était pas délicieux, mais ce n'était pas cher et c'était de la nourriture qui tenait au ventre. Elle savait pour les avoir beaucoup observé par chez elle que le métier de garde n'était pas de tout repos, et qu'avoir un ventre bien plein sans pour autant devoir vider sa bourse était un plus pour la motivation.
Les gardes n'étaient pas légions en ce moment, mais il y en avait quand même quelques uns, et cela dissuaderait sans doute n'importe quels brigands de vouloir l'agresser, elle comme n'importe qui d'autres d'ailleurs. Bon c'était toujours amusant de constater que les gardes eux aussi avaient posé les yeux sur elle à son arrivée, mais que voulez-vous... les hommes resteront des hommes quoi qu'il advienne. Si elle doutait être jolie avant de partir de chez elle, il n'y avait maintenant plus matière à douter. Elle ne prenait pas la grosse tête pour autant, puisque son corps et son cœur n'étaient réservés qu'à une seule personne à présent.
La personne en question était rentrée dans la taverne au moment ou elle pensait cela d'ailleurs. Mais elle avait la mine un peu trop sombre, une mine qui annonçait sans doute que les choses ne s'étaient pas aussi bien passé qu'il l'avait espéré. Elle en eut la confirmation lorsqu'il vint s'asseoir et lui annonça qu'il n'était pas engagé, mais qu'ils devraient rester ici jusqu'à ce qu'il se retrouve un petit travail en lui demandant si ça la dérangeait. Elle ne jugea pas utile de prendre son bloc-note pour cette fois et se contenta de secouer négativement la tête.
Ce fut à ce moment là que le serveur arriva avec le repas de Kalet qui la conforta dans sa théorie. Pas délicieux, mais copieux et pas cher. Il y avait moyen de se faire une réputation uniquement en se basant sur ce slogan, et les gens viendraient tout de même malgré le « pas délicieux », car la plupart avaient un cerveau assez élaboré pour comprendre que « pas délicieux » ne signifiait pas non plus « ignoble. »
Bref, il se mit à manger, et elle s'apprêtait à faire de même lorsqu'il lui demanda si elle avait réservée les chambres... Elle prit une mine un peu surprise sur le coup et se saisit de son carnet avant d'y écrire et de le lui montrer.
« Les ? Je n'en ai réservée qu'une, parce que nous sommes en couple alors on peux bien partager le même lit. Et puis on a déjà dormit ensemble. »
Voyant qu'il manqua de s'étouffer en lisant ce qu'elle avait écrit, elle s'empressa de se saisir de sa plume à nouveau pour écrire rapidement les mots suivants.
« Je n'aurais pas dû ? »
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Mer 6 Fév - 2:58
... Commencé à manger après avoir posé ma question à Sanael avait été une mauvaise idée... Très mauvaise, car pour peu, après avoir lu sa réponse, je manquais de l'étrangler avec le fragment de pain de viande que j'avais dans la bouche, et il me fallut encore plus d'efforts pour ne pas la recracher à la figure de la pauvre hybride, qui n'avait tout de même pas mérité cela. Finalement je parvenais à me dominer, avalant péniblement la nourriture dans un bruit de déglutition presque caricatural qui trahissait bien le sentiment qu'i m'habitait présentement...
Une gêne des plus intenses... Non pas parce que j'avais quelque chose à me reprocher, mais la simple idée de passer encore une nuit avec la jeune femme juste à côté de moi, n'était pas sans me perturber... Mais pour être tout çà fait honnête le plus dérangeant n'était pas ce fait en soit, après tout nous avions déjà passé une nuit l'un contre l'autre avec juste un incident des plus minimes. Non le plus perturbant était que je le savais... Au fond de moi j'en avais envie...
Mais pourquoi ? Bien sûr ça n'avait pas été désagréable que d'être à côté d'elle, mais rien qui en mon esprit ne pouvait susciter de pareilles pulsions. Il fallait me rendre à l'évidence j'avais juste envie d'elle, en dépit de ma maladresse à l'égard des femmes, du fait que je m'étais toujours bien comporté avec elles contrairement à la plupart des personnes pratiquant ma profession je devais le reconnaitre. Je désirai Sanael, plus que tout au monde, mais j'avais tout simplement du mal à l'admettre... Et sottement je m'inquiétais de savoir si cela est réciproque. Question des plus stupides en soit, après tout c'était elle qui jusqu'alors avait pris la plupart des initiatives, alors si je la désirais, c'était sans goute également son cas vis à vis de moi. Néanmoins il me paraissait malvenue de l'affirmer de manière aussi simpliste et une fois que j'eus un peu apaisé le rouge qui m'était venu aux joues je vins saisir doucement la main, en faisant bien attention que la mienne, qui l'attrapait, n'était pas celle couverte de soupe.
"Si justement... Tu as très bien fait... C'est moi qui devrais arrêter d'être aussi... Bloqué à ce sujet. Alors continue comme cela, tu m'aides plus qu'autre chose."
J'inspirais alors profondément en serrant un peu plus sa main. C'était ridicule... Je ne craignais pas le sang, je n'avais pas peur de tuer et je ne m'inquiétais pas de ma propre mort, mais ce petit bout de femme... Elle parvenait à me mettre en défaut ! Cependant ce n'était pas un mal. Après tout, comme lors d'un combat c'était seulement une fois que l'ennemi avait passé une fois notre garde, et qu'on avait eu la chance d'y survivre, qu'on était à même d'y survivre... Et je ne pouvais pas rêver en la matière des jeux amoureux de meilleur opposant que Sanael. Néanmoins je tentais une vive frappe surprise en soulevant sa main, que je baisais délicatement, avant de planter mon regard dans le sien.
"Je t'aime Sanael... Parfois je ne saurai pas très bien le montrer car je ne suis guère habile en la matière, mais n'en doute jamais... De tout mon cœur je te suis dédié... Mon amour."
Je lui baisais une seconde fois la main avant de la lui relâcher et recommencer à manger, mais de manière plus douce, et un peu plus maladroite, ne cessant pas de fixer le visage de mon aimée. Je tentais de paraitre le plus confiant possible, en dépit du rouge qui constellé, en s'éclaircissant néanmoins, mes joues, lui adressant pour cela un tendre sourire... Quand je pensais qu'au début il s'agissait juste d'une inconnue que j'avais accepté d'aider et qu'en l'espace de quelques jours c'était devenu la personne qui comptait le plus à mes yeux... Hm ce n'était pas lui rendre justice, car au vu du nombre restreint de mes relations cela n'avait encore que peu de valeurs, il s'agissait plutôt de la personne qui, pour toujours, aurait le plus de valeur à mes yeux. Cependant je ne pus un bref instant m'empêcher à ma mère, la raison de mon traumatisme vis à vis des femmes, et à mon frère, la cause de mon isolement... Deux choses qu'à elle seule Sanael était parvenu à terrasser plus surement que des années d’errance. Il restait bien de choses à vaincre, mais c'était un bon départ qui m'emplissait d'espoir.
Même si quelque part je ne pouvais m'empêcher de craindre l'épreuve que serait le moment où nous rejoindrions la chambre.
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Lun 11 Fév - 1:42
Si vous pensiez que Sanael gérait tout ça avec le sourire sans s'inquiéter et sans broncher... et bien sachez qu'elle ne le faisait qu'en apparence. Son esprit était envahi de doutes, de « et si » concernant sa relation avec Kalet. Jeune fille vierge et innocente, elle ne pouvait se baser que sur les quelques trop rares livre qu'elle avait pu lire sur la sexualité pour s'en faire une idée. C'était étonnant d'ailleurs que l'on en trouve pas plus à son goût... A croire que c'était quelque-chose de tabou alors que, vraisemblablement, tout le monde allait passe par là un jour ou l'autre, et il était également à parier que beaucoup auraient très certainement souhaités se renseigner avant le passage à l'acte en lui même.
Ensuite il y avait d'autres questions qui lui trottaient en tête. Est-ce que sa race, qui demeurait relativement inconnue aux yeux du monde osons l'avouer, et celle de Kalet le béorc étaient... compatibles ? Est-ce qu'ils avaient le droit de se mettre ensemble ? Elle connaissait déjà les réactions des gens lorsqu'un béorc et une elfe (ou inversement) avaient l'audace de se mettre ensemble... On parlait dans le dos, on disait que c'était contre-nature, et elle ne parlait même pas de quand deux du même sexe mais pas de la même race décidaient de s'aimer sans se soucier du reste du monde. C'était l'apanage des gens de se mêler de ce qui ne les regardaient pas, et même si elle n'avait jamais rien dit, ni même prêté attention, aux êtres de différentes races qui décidaient de s'aimer, elle doutait fortement du fait que le reste du monde décideraient soudainement de leur ficher la paix à elle et Kalet.
Cela dit, malgré sa timidité qui était pour le moins touchante, Kalet semblait se ficher totalement de cette différence de race, et il semblait aussi qu'elle était la seule à se poser de genre de questions pour le moins inutile. Elle décida donc de les écarter... simplement. C'était une de ces capacités, elle pouvait cesser de penser ou de se tracasser pour quelque-chose en quelques secondes. Cela ne resterait pas dans un coin de sa tête pour resurgir au moment le plus inopportun... jamais, elle l'avait oublié, et ça ne reviendrait pas, et Dieu sait qu'il avait sans doutes des tas de gens qui rêvaient d'avoir cette capacité là. Elle savait se détacher du reste du monde, c'était le seul secret à retenir. Si on se souciait trop de ce qui se passait autour de nous, alors on y pensait en permanence, et ce n'était pas forcément agréable. Elle avait appris à comprendre que sa vie était plus importante que celle des autres à ses yeux, c'était aussi simple que ça. Et même si ça semblait terriblement égoïste, elle avait au moins le mérite de l'admettre.
La frappe surprise qu'engagea Kalet sur elle marcha... à merveille. N'ayant pas été habitué jusque là à ce genre de mouvements de la part du jeune homme, elle se révéla plus que surprise lorsqu'il se saisit de sa main pour y déposer un léger baiser en lui annonçant qu'il l'aimait. Elle n'arrivait pas à se souvenir... est-ce qu'il l'avait déjà dit aussi clairement ? La fouille de ses souvenirs ne lui permettait pas de s'en rappeler clairement, ce qui ne manqua pas de déclencher sur ses joues un très vif rougissement qui lui fit détourner le regard quelques secondes, regard qui revint rapidement se planter dans celui de Kalet lorsqu'il se rassaisit à nouveau de sa main pour à nouveau l'embrasser.
Alors qu'il s'était remis à manger en ne cessant de la regarder, elle se mit à réfléchir à ce qu'elle avait envie de faire... en réalisant qu'il n'y avait qu'une chose... Elle attendit patiemment qu'il ait fini de manger, ne le lâchant pas du regard une seule fois, puis se releva une fois qu'il eut finit. Elle se saisit de sa main, le forçant doucement à se relever, puis l'entraîna vers l'étage, là ou se trouvaient les chambres... et plus précisément la chambre qu'elle avait commandée. Arrivée devant cette dernière, elle sortit la clé de sa sacoche, la tourna dans la serrure avant d'ouvrir la porte en grand.
C'est à ce moment là qu'elle lâcha la main de Kalet pour pénétrer dans la pièce. Elle n'eut pas besoin de se retourner, ses oreilles lui suffirent à comprendre que la porte avait été refermée derrière elle après que le jeune homme l'ait suivit.
Lui tournant toujours le dos, elle se mit à se déshabiller lentement... A mesure que son corps se révélait, Kalet pouvait constater une chose... Elle était bien aussi « parfaite » qu'il avait pu l'espérer. Une peau sans défauts, presque irréelle, et ce n'est que lorsqu'elle se retourna qu'il put s'attarder un peu plus longuement sur sa poitrine. S'il jetait un œil à son visage, il pouvait constater qu'elle rougissait intensément mais que la détermination qu'elle affichait n'allait sûrement pas être effacée par sa gêne. Elle n'avait pas pris le temps de ranger ses vêtements... elle s'était simplement dirigée vers le lit double recouvert de fourrures puis s'y était couchée, attendant de voir si son aimé allait l'y rejoindre. Le message était clair, ce qu'elle voulait aussi... Allait-il juste oser ? Elle se posait la question, mais elle avait choisie de ne pas douter de lui.
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Sam 16 Fév - 2:07
Après mes dernières paroles, ainsi que mes gestes qui, pour mon grand plaisir , la ravirent à première vue, le repas se passa dans un silence quasi-religieux... J'avouais un peu être désappointé, non pas que je m'attendais que Sanael se mette soudainement à parler bien sûr, mais qu'elle écrive quelque chose, n'importe quoi, pour me répondre ou relancer la conversation... Or ce ne fut pas le cas et n'étant guère doué pour cela il n'y eut donc aucun mot d'échangé jusqu'à ce que nous finîmes nos plats. Par ailleurs je notais que plusieurs individus nous regardait fréquemment des regards en coin et je devais avouer ne pas en comprendre exactement la raison, d'où le fait que je décidais d'en faire autant fi que possible... Elle prit peu après l'initiative, mais toujours sans un mot, de prendre ma main afin de m'inviter à la suivre. Je m’exécutais sans broncher. Après tout j'ignorais quelle était notre chambre et mon aimée devait posséder la clé, qui plus est je n’avais rien d'autre à faire, il était donc normal que je lui emboîte le pas.
Nous nous arrêtâmes devant la troisième porte et alors elle me lâcha la main pour chercher la clé. Une fois cela fait, rapidement, elle s'en servit pour ouvrir la porte, dévoilant une chambre classique d'auberge, à l'hygiène convenable et avec les commodités de base, sans plus, mais possiblement avec des moins... Et je faisais justement l'état des lieux alors que je pénétrais dans ces derniers, refermant par la même la porte derrière moi. Cependant, mon investigation ne dura guère longtemps, mon regard se posant rapidement sur la plus charmante des choses qui était présente dans cette chambre... Et qui était devenue plus attrayante encore en se défaisant des morceaux de tissus la couvrant. Il ne faisait nul doute que c'était volontairement qu'elle le faisait et en dépit de toute ma confusion je ne pouvais m'empêcher de contempler ce qui m'était "offert" en particulier la partie d'où émergeait sa queue de chat, puis sa poitrine quand elle se retourna vers moi, brièvement, avant de s'avancer vers le lit.
... Elle ne tarda pas à s'y nicher, sans prendre la peine de se glisser sous les fourrures... Et à vrai dire au vu de la rougeur qui montait sur ses joues, on comprenait que la gêne ou l'envie qu'elle éprouvait la réchauffer suffisamment pour qu'elle n'en ait pas besoin, offrant ainsi son corps à mes regards qui, je devais me l'avouer, devenaient quelques peu lubriques malgré mon respect à son égard et ma timidité. Je finissais par secouer un peu la tête, pas un refus, juste pour me remettre les idées en place, puis m'avançais doucement vers le lit. Je n'étais pas sensuelle, un peu brusque sans doute, mais c'était le mieux que je pouvais faire. Une fois arrivé devant le large lit, je concédais de me défaire du haut de ma tunique de cuir, ainsi que de ma chemise de lin et de mes gants. Je dévoilais ainsi un torse aussi couturé de cicatrice que sa peau était pure, vierge de toute atteinte, les sentiments mutuels de deux êtres aussi opposés pouvaient parait absurde...mais je ne pouvais les dénier et je venais alors sur le lit, avançant doucement à quatre patte, afin de venir à côté, puis au dessus d'elle pour l'enlacer tendrement contre moi, accompagné par un souffle un peu saccadé et bruyant qui trahissait ma fébrilité... Cette dernière n'alla qu'en s'accroissant alors que je sentais son corps contre le mien, et ne partie la pression de cette partie du corps que je n'avais pu m’empêcher d’observer tant de fois,qui se pressait contre mon torse. Tout se passait si vite... C'en était presque irréelle... Mais pourtant Sanael était bien là, je sentais sa peau sous mes doigts, son souffle contre ma peau, mes lèvres contre les siennes...
Ainsi torse nu je l’avais embrassé une fois de plus, avant de me retirer,me redressant un peu pour plonge mon regard dans le sien.
"Je... Je ne sais pas si je saurai te combler, je sais à peine comment... M'y prendre, enfin si je ne me méprends pas sur tes intentions... Es... Es tu sûre que c'est ce que tu veux ?"
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Lun 18 Fév - 4:33
Il était inexpérimenté... Et elle ne disait pas ça par prétention ou arrogance, mais juste parce qu'elle savait reconnaître ses semblables. Elle était douée d'un excellent sens de l'observation et les réactions du jeune homme ne lui échappait pas. En premier lieu, il était au moins aussi rouge qu'elle... mais si sa rougeur à elle avait la politesse de ne s'étendre qu'à son visage, la sienne ne se privait pas pour descendre jusqu'à son torse. Torse qu'il avait d'ailleurs couvert de cicatrices, et pour le moins musclé... A vrai dire, elle ne s'arrêtait pas sur ce genre de détails physiques.
Enfin non allez, il fallait qu'elle cesse de se mentir. Si elle était tombée amoureuse de Kalet, c'était avant tout pour son physique. Elle voulait quelqu'un de fort qui soit capable de la protéger, et elle l'avait trouvé en la personne de Kalet lui même. Ce qui lui faisait un peu peur, parce qu'en fait, elle aurait pu tombée amoureuse de n'importe quels guerriers du moment qu'il aurait eu des muscles non ? Elle secoua la tête, intérieurement, en se reprenant. Non... Elle avait été séduite par le physique de Kalet, mais ce qui avait fait chavirer son cœur, c'était sa façon d'être. Elle n'aurait pas du tout pu tomber amoureuse s'il avait accepté sa proposition au coin du feu sans réfléchir, car elle l'aurait casé directement dans la catégorie des cas sociaux qui ne pensent qu'avec leur outil de reproduction (si tant étant que l'on pouvait encore l'appeler comme ça à ce moment là.)
Le problème de Kalet... et bien c'était qu'il ne pensait carrément pas assez, voir pas du tout, avec ce même outil ! Elle aurait aimé à certains moments sur le bateau, notamment lorsqu'elle était dans sa cabine, qu'il pénètre dans cette dernière... Même pas forcément pour faire l'amour, mais simplement pour venir l'embrasser, lui faire des câlins... D'autant qu'avec sa moitié féline, elle raffolait justement des câlins ! Et ce grand dadet là... et bien il fallait qu'elle le pousse en permanence pour qu'il se décide à faire les choses.
Par exemple là, lorsqu'elle lui avait pris la main pour l'entraîner vers la chambre, elle avait jeté quelques regards en coin pour voir s'il se rendait compte de ce qu'elle était en train de lui préparer... Et la réponse était : Non, absolument pas, et même pas le moins du monde aurait-on pu dire. Il était resté très calme et stoïque, s'imaginant sans doute n'importe quoi sauf ce qu'elle avait en tête, car sinon il aurait déjà rougit comme jamais, et elle le savait très bien lorsqu'elle faisait l'effort de se souvenir des réactions qu'il avait juste lorsqu'il s'agissait de s'embrasser en public...
Enfin, le fait qu'elle-même était en train de rougir de tout son soul lorsqu'elle lui avait pris la main pour l'entraîner vers l'étage aurait sans doute pu être un bon indice pour lui, sauf qu'elle s'était rapidement rendue compte d'une chose : Kalet n'était pas observateur, pas du tout même. Lorsqu'il s'agissait d'un combat mettant en jeu sa vie, il était capable de tirer avantage du terrain, d'observer chaque mouvement de son adversaire pour les retourner contre lui... Mais lorsqu'il s'agissait tout simplement de décoder les sentiments de la fille qui l'aimait profondément... et bien disons qu'un comateux était sans doute aussi observateur que lui dans ces moments là.
Enfin là maintenant, il ne pouvait plus se tromper non ? Elle était nue sur le lit, elle rougissait certes, mais... elle n'était de toute évidence pas là pour jouer au bridge, et c'est avec un certain soulagement qu'elle le vit se déshabiller également pour venir la rejoindre. Il l'embrassa, l'enlaça... et tout aurait pu continuer parfaitement, s'il ne s'était pas décidé à ouvrir sa grande bouche pour lui demander si elle était prête...
Pour le coup, elle hésita à se mettre deux doigts sur les yeux en soupirant. Mais non qu'elle n'était pas prête, elle s'était mise toute nue sur le lit parce qu'elle adorait se mettre nue sur tout les lits qu'elle croisait voyons ! Et qu'importe s'il y avait quelqu'un d'autres dans la pièce ! Pour le coup, elle le repoussa légèrement et descendit du lit pour se diriger vers son sac qui était resté par terre. Elle chercha longuement, et finit par trouver son carnet ainsi que sa plume... Et c'est sur ce dernier qu'elle écrivit en lettre majuscules avant de le montrer à Kalet.
« FAIS MOI L'AMOUR ! »
Vu qu'apparemment le second degré n'avait pas l'air d'être le for du monsieur, autant être franche, directe, et éminemment claire... Et là elle ne pouvait pas être plus claire. Et non elle n'allait pas revenir d'elle même, c'était lui qui allait revenir et la porter dans ses bras comme une princesse avant de revenir la poser sur le lit... Oui il fallait au moins ça pour combler la stupidité de la question posée...
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Mar 19 Fév - 6:16
... Je m'étais attendu à un mouvement de tête en guise de réponse, qu’elle la hoche ou la secoue, peu m'importait... Je fus donc quelque peu désappointé quand elle me repoussa pour se relever, exposant par la même son splendide corps, et se déplacer vers ses affaires. Bien sûr je me doutais, en la voyant ainsi agir, avoir gaffé, amis pourtant je ne me l'élançais pas pour la rattraper, attendant jute calmement qu'elle finisse ce qu'elle escomptait faire. Je dus avouer ne pas être "déçu", certes un hochement de tête aurait suffi pour signifier ce que je lisais présentement sur le panneau, mais ce n'aurait sans doute pas été suffisant pour souligner la bêtise de ma question...Bien sûr que c'était ce qu'elle désirait, mais en même temps... Pour moi aussi ce n'était pas facile.
Pour autant je décidais de me racheter, me relevant pour m'approcher d'elle... Elle me regardait avec sévérité et il allait falloir que je fasse de vrais efforts pour vaincre ma timidité afin de parvenir à m'excuser convenablement. Ainsi je la rejoignais assez prestement, saisissant d'bord doucement la plaque qu'elle tenait afin qu'elle la lâche, avant de venir l'enlacer tendrement. Mes lèvres se posèrent d'bord sur son front, puis sur ses lèvres puis, voyant que ça ne suffisait pas, je la soulevais du sol, Portant sans peine son corps fluet, tout en la lovant tant que possible contre mon corps. J'aurai pu la ramener rapidement au lit, mais je profitais de cet instant, légèrement caricatural, de l'homme portant son aimée au lit, bien qu'habituellement les deux avaient encore la totalité de leurs vêtements à ces instants, et marchant relativement lentement pour cela...
Et à vrai dire par la suite tous mes gestes furent effectuées avec la même langueur afin de titiller quelque peu l'hybride, me venger pour m'avoir ainsi brusquée, mais également faire durer le plaisir. Ainsi je la déposais avec douceur sur le lit, avant de venir m'étendre à côté d’elle, lui chuchotant doucement à son oreille de chat avant de la lui mordiller.
"Tout ce que tu désires mon amour..."
Et comme pour marquer le fait que j'étais prêt à aller jusqu'au bout je me défis du reste de mes habits, dévoilant par la même que mon corps était plus gaillard à l'idée de ce qui allait suivre que mon esprit... Mais pour autant je continuais à prendre mon temps, pour découvrir par de tendre caresses le corps de mon aimée, ce qu'elle éprouvait ainsi que mes propres sensations, me préparant avant que ne suive l'étape final de cet ébat. Je décidais à cet instant de délaisser la langueur afin de rendre ces instants aussi intenses que possibles, malgré la crainte que j'eus en voyant le sang que cela avait causé, mais heureusement mon aimée me ramena à la "raison"
Je m'efforçais à faire durer la chose aussi longtemps que possible, mais même quand moi n'était plus à même de prendre du plaisir physique je continuais à flatter mon aimée par me caresses, espérant continuer à lui plaire, tout en mettant par la même un curieux baume en mon cœur et en mon âme. Je poursuivais encore mes tendres caresses quand, à nouveau, je viens lui chuchoter doucement à l'oreille, un peu haletant.
"...Ai-je exaucé ton désir ma douce ?"
Une question peut être aussi stupide que la précédente, mais je m'en moquais, cela faisait partie des choses qu'elle devrait supporter en m'aimant.
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Mar 26 Fév - 0:24
Et bien et bien et bien, il lui fallait au moins ça pour se rendre compte de ce qu'elle désirait réellement ? Sincèrement... Alors oui, aucun doute, elle aimait sincèrement et profondément Kalet, et taisez-vous dans le fond à dire qu'une relation se construit sur beaucoup plus de temps... Quelque-fois, et c'est le cas entre elle et le jeune homme, ce n'est pas nécessaire de prendre le temps. C'est le coup de foudre et on a l'impression de tout connaître de l'autre en un rien de temps. En fait, c'est même plus qu'une impression... on connaît réellement tout de l'autre en un rien de temps. Ça ne s'explique ça, impossible de quantifier ça d'une quelconque manière scientifique... et d'ailleurs, ce genre de quantification n'intéresse que les scientifiques eux-même, les amoureux en questions eux, en général ils s'en foutent complètement... et c'est à peu près le cas pour Sanael et Kalet actuellement.
Et la voici en train d'attendre que monsieur veuille bien bouger ses fesses pour venir la chercher... Oh oui, elle est en colère actuellement. Elle le savait timide, réservé et tout ce qui allait autour, mais elle ne l'imaginait pas aussi... stupide. Et bien oui, autant dire les choses telles qu'elles le sont. La réaction de Kalet était stupide, et c'était maintenant à lui de réparer les pots cassés. Car non seulement il l'avait forcée à se relever pour lui dire ce qui serait apparu comme une évidence à n'importe qui, mais en plus... et bien... Elle avait perdu son envie à cause de ça. Ça elle n'allait pas le lui dire toutefois car il aurait eu là une excuse toute trouvée pour annoncer qu'ils n'étaient pas prêts tout les deux. Oui elle était prête... Mais en plus de venir la chercher, il allait falloir qu'il lui redonne envie...
Et contrairement à ce qu'elle aurait pu croire, il se débrouilla... magnifiquement bien dans cet exercice. Elle tirait encore un peu la tête lorsqu'il appuya ses lèvres contre son front, mais fondit complètement lorsqu'il l'embrassa en la prenant dans ses bras. Comme tout bon chat qui se respecte, elle en profita pour s'y blottir encore plus profondément tandis qu'une douce mélodie plus connue sous le nom de ronronnement était en train de s'échapper de sa gorge. Cela faisait partie des choses qu'elle ne pouvait pas arrêter. Elle avait appris à le contrôler toutefois avec le temps, car il était difficile d'expliquer pourquoi on faisait autant de bruit qu'un 36 tonnes au démarrage en public, mais si on était dans une pièce silencieuse, ou vraiment proche de sa gorge, on ne pouvait pas louper ce bruit... Et Kalet était chanceux sur ce point parce qu'il combinait les deux en même temps.
La suite reste... floue dans sa tête. Elle s'était promise que le jour ou elle aurait sa première fois, elle tenterait de donner autant de plaisirs qu'elle en recevrait, mais... non. Là elle s'était juste laissée envahir, et ce n'est que quand la pression retomba enfin qu'elle pu voir que... visiblement Kalet n'avait pas eu vraiment besoin d'elle pour y prendre du plaisir. En fait il avait dû se rendre compte assez vite qu'elle était trop occupée à... et bien à jouir n'ayons pas peur des mots, pour se soucier de ce qui l'entourait. S'il se croyait débutant dans le domaine, elle trouvait qu'il s'en était sortit honorablement. Et encore, honorablement était peut-être un mot un peu trop faible en fait. Il s'était donné à fond... et elle en avait « subit » les conséquences.
Elle ne lui en voulut pas lorsqu'il posa la deuxième question. Celle là n'était pas stupide à son sens... Il était normal de vouloir savoir si on se débrouillait bien à la fin de ce genre débats, et elle se contenta de hocher la tête en souriant tout en l'attirant un peu plus vers lui pour l'embrasser, tandis que sa queue était en train de s'enrouler dans le dos du monsieur. Ses bras n'étaient pas en restes non plus puisqu'ils faisaient tout pour ne pas le lâcher. Non, elle ne voulait plus qu'il parte, et elle allait faire en sorte que ça n'arrive pas...
Oui cette fois c'était sûr, elle était amoureuse...
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Sam 9 Mar - 11:46
Ce qui s'était... Je ne saurai y mettre de mot exact dessus. Ce fut pour moi une véritable redécouverte de mes sens ainsi que l'effleurement d'un plaisir dont je n’avais jamais eu la moindre idée... C'était une forme d'extase, différente en de nombreux points de celles que j’éprouvais quand je me battais, mais bien plus intense. Tout mon corps frémissait encore du plaisir que j’avais éprouvé Cependant, si j' avais été comblé je m'efforçais à faire en sorte que ce soit aussi le cas de mon aimée...Et je fus tout simplement ravi de voir ce léger hochement de tête qui me signifiait que c'était clairement le cas, que j'avais su la satisfaire pour sa première fois... Notre première fois... Je cessais donc mes caresses afin de la prendre dans mes bras comme elle le faisait avec moi, l'enlaçant doucement, formant une tendre étreinte que rien ne semblait être à même de rompre. Dans le même temps je sentis sa queue s'enrouler autant de mon dos, m'empêchant de fuir... Comme si j'avais la moindre envie de m'éloigner d'elle, de m'éloigner de cs lèvres qui happaient le miennes, rappelant des faibles réminiscences des derniers instants écoulés, fuir celle que j’aimais... Il n'y avait pas moyen que cela advienne, je désirais juste être avec elle ,c'était tout, rien d'autre n’importait... Bien que je finis par rompre notre baiser
"Je suis ravi d'avoir été à la hauteur Sanael... J'espère continuer à l'être dans tut les domaines que ce soit... Quoi qu'il en soit... Merci..."
Sur ce dernier mot je me lovais d’autant plus contre elle, collant nos corps légèrement recouverts de sueur et me sentant tout simplement... Bien. C’était pour cela que je la remerciais, m'avoir extirpe de mon monde de violence pour m'en faire découvrir un autre, encore plus agréable.. Bien sûr pour autant il était peu probable que j'abandonne le métier des armes, mais cela n'était qu'un petit détail, tant que j'étais avec elle...
"Je te dois tant pour cela... Ceci dit cela à l'air de t'avoir un peu épuisé, et je dois avouer ne pas être en meilleur forme, je suppose donc qu'il nous faut dormir...C'est pitié que de t'abandonner pour Morphée, mais au moins... Cette fois je serai à tes côtés, et ce sans faux semblant..."
Je lui adressais un léger sourire avant de fermer les yeux, légèrement bercé par le ronronnement agréable qui émanait de sa gorge. Le terme faux semblant pouvait paraître bizarre, mais c'était en référence à notre première nuit passé ensemble durant laquelle je lui avais tourné le dos et avait été dérangé par son étreinte... En fiat je m'étais menti à moi même, à cet instant j’avais déjà été attiré par elle, je la désirais déjà...Et maintenant je corrigeais cela, m'endormant à ses côtés en lui faisant face et en mêlant nos corps en un entrelacs que seuls sont à même de former les amants sincères.
"Bonne nuit ma douce..."
Inconsciemment une de mes mains glissa sur son ventre, comme pour caresser ce qui peut être résulterait de cet ébat, ou bien des suivants...Et alors que j'aurai pu la craindre, cette idée ne fit qu’agrandir encore mon sourire, comme si au fond de moi je souhaitais donner la vie au lieu de l'arracher.
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Jeu 14 Mar - 23:23
Juste avant que lui même ne s'endorme, alors qu'ils s'étreignaient tout deux comme de véritables amants, ce qu'ils étaient à présents, elle se mit une fois de plus à réfléchir à son avenir. Elle avait prévu de voyager à travers le monde pour établir la première encyclopédie mondiale, recensant toutes les espèces qu'elle pouvait trouver, créatures mythologiques incluses, sans oublier la flore et les continents qui allaient avec. Mais Kalet n'avait-il pas non plus ses propres buts dans la vie ? Elle était capable de le suivre qu'importe ou il allait par amour, mais était-il capable d'en faire autant ? Avait-il une famille qui l'attendait quelque-part ? Avait-il connu d'autres femmes avant elle ? Elle se rendit compte qu'elle ne connaissait pas grand-chose du personnage si singulier qui partageait ses draps actuellement, en fait elle n'en connaissait strictement rien si ce n'était qu'il était un guerrier accompli qui pouvait devenir une véritable machine de guerre si les conditions requises étaient accomplies. Et elle s'en fichait. Elle se fichait de son passé, elle l'aimait au présent, mais il restait tout de même cette unique question : Allait-elle pouvoir continuer à vivre la vie qu'elle avait prévu de mener ? Si son destin se résumait à suivre son amoureux dans ses aventures, qu'il en soit ainsi, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir une petite pointe de regret en y pensant. Elle était très minime toutefois, mais bien là.
Kalet s'était endormit depuis un petit moment maintenant, mais pas elle. Elle fut légèrement troublée par la main qui était venue se poser sur son ventre, ainsi que par le petit sourire qui l'accompagnait sur le visage de son bien-aimé. Que signifiait-elle exactement ? Elle n'était pas idiote, elle savait exactement comment se faisaient les enfants, et cela ne différait pas quelque soit l'espèce, à moins que cette dernière ne ponde des œufs (ce qu'elle n'espérait pas pour elle même parce que ça semblait quand même sacrément douloureux hein.) Enfin, elle avait remarqué depuis longtemps qu'elle possédait un nombril, comme toutes les espèces qui naissaient... autrement que dans des oeufs, mais pourquoi cette main sur son ventre, et pourquoi ce sourire ? C'était comme s'il était persuadé d'avoir semé la vie à l'intérieur de son ventre. Elle ne savait même pas si leurs espèces étaient... compatibles, ou quoi que ce soit. Oui, ils pouvaient faire l'amour, mais pouvaient-ils procréer ? Et puis même si c'était le cas, ce n'était pas garantit à tout les coups non ? Et puis... a quoi pouvait bien ressembler l'enfant... ?
Elle se rendit compte d'une chose. Elle était prête à voyager seule à travers le monde, puis elle était prête à tout abandonner pour suivre celui que son cœur avait choisit mais elle n'était pas sûre d'être exactement prête à élever un enfant. Et que pourrait-elle bien lui donner, elle qui n'avait même pas de voix ? Et puis... ce n'était même pas sûr qu'elle en ait un hein, comme elle se l'était dit très justement avant, il n'y avait pas énormément de chances non plus que cela arrive dès la première fois.
Forte de ces paroles rassurantes, elle finit enfin par s'endormir en se collant un peu plus à l'élu de son coeur. Pas d'enfant pensait-elle, c'était sans compter sur les réactions qui étaient en train de se produire dans son corps actuellement, réactions qui étaient sans conteste en train de s'affairer à créer la vie, mélangeant savamment une moitié de Kalet et une moitié de Sanael pour au final pouvoir donner ce qui était le fruit de leurs amours. Elle n'avait pas de moyens de le savoir pour le moment, tout comme son homme, mais le processus était à présent lancé et il n'y avait pas grand-chose qu'elle puisse faire pour pouvoir l'arrêter. Une fois la machine lancée, impossible de l'arrêter... Oui ils allaient être parents prochainement, mais aucun des deux n'avait pour l'instant de moyens de le savoir...
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Séjour à la capitale Mar 19 Mar - 1:43
La nuit qui fut mienne s'avéra paisible, bien plus que ce à quoi j'étais habitué. Nul cri de mon frère m'appelant à l'aide, nul flot de sang assombrissant mes songes, juste la paix et une forme de plénitude que je connaissais que trop peu... Ainsi mon sommeil fut des plus agréables et réparateurs et de fait je me réveillais pleine forme, en dépit des événements... Mouvementés de a veille, et le sourire aux lèvres, mes pensées étant qui plus est empli des souvenirs de la veille. Pour autant en dépit de cette joie je mis un certain temps à ne serait-ce qu'ouvrir les yeux, continuant d'étreindre tendrement le corps chaud de mon aimée, profitant de la douceur de sa peau, m'imprégnant de son odeur... Savourant la simple idée d'aimer. Cependant, je finissais par m'en lasser, non pas qu'elle me déplaisait, mais pour moi-même il fallait que je fasse plus qu'une simple étreinte. J'ouvrais alors les yeux, mon regard tombant sur son visage assoupi aux tendres traits, avant que je ne me redresse un peu, pour ensuite lui caresser tendrement le visage, balayant par la même une mèche de cheveux un peu rebelle.
Les draps étaient quelques peu en désordre, cependant je m'efforçais de les remuer aussi peu que possible tout en me relevant afin de ne pas réveiller ma belle, puis ce fut dans un silence presque parfait que je m'efforçais à redevenir décent, m'habillant déjà en premier lieu, puis 'efforçant à chasser toutes traces de la perte de mon pucelage. Non pas que j'en ai honte bien sûr ! Mais à mes yeux cela était une chose intime et qui devait le rester ! Enfin je pouvais déjà m'estimer heureux que de par le mutisme de mon amante on avait déjà évité le "pire" et qu'il était peu probable que quiconque ait su ce qui était advenu, mais ce n'était pas pour autant une raison pour baisser ma garde... Ce fut ensuite ave d'infinie précaution que j'ouvris la porte et sortis de la chambre, dont je refermais l'accès afin que mon aimée ne suscite nulle convoitise mal venue.
Une fois cela fait je me retournais vers la salle principale de l'auberge, en contrebas. A cette heure matinale il n'y avait guère de monde. Les gardes étaient partis à leur service et les autres soiffards avaient réussi à se trainer chez eux, ou bien avait avaient été jetés dehors par l'aubergiste. je distinguais juste la présence de deux individus en atours de marchands conversant autour d'un repas chaud, d'une des serveuses et de l'aubergiste lui-même. Ce dernier se tourna vers moi quand je descendis les escaliers, les marches de bois craquant sous mon poids. A son air amusé je devinais qu'il avait une petite idée de ce qui c'était passé hie. C'était donc si simple que cela à deviner ? Pour autant je ne comptais nullement évoquer la chose et m'approcher du bar pour prendre commande.
"Auriez-vous du lait...Et avec de la chance un ou deux pâtisseries ?"
Il parut un peu surpris, ce n'était pas des commandes qu'on lui servait d’ordinaire car ces deux biens étaient quelques peu couteux d'autant plus en ville. Cependant j'avais encore assez d'argent pour me permettre cette petite folie et après avoir montré à l'aubergiste la somme qu'il demandait, en guise d'assurance, il alla me chercher ce que je demandais, revenant avec un plateau sur lequel étaient un cruchon de lait, deux godet d'argile cuit et deux gâteaux au miel. j’aurai pu me plaindre de la petite taille du cruchon, mais... Cela ne me traversa nullement l'esprit, me contentant juste de demander.
"Merci... je peux monter le tout en haut ? Je vous ramène le cruchon et le plat ensuite."
"Faites donc. Du moment que vous me ramenez ce que vous n'avez pas payé..."
Je hochais alors la tête à deux reprises, une fois vers l'aubergiste pour acquiescer, une fois pour saluer la serveuse qui passa à côté de moi et qui me rendit la pareille avec un sourire. Ce même sourire ornait également mes lèvres alors que je montais les marches, veillant bien à ne pas faire tomber une des friandises ou un tant soit peu de lait, ce que je parvins à faire respectable ment. Après cette prouesse je e revenais tout naturellement dans la chambre, poussant la porte qui me révéla la jeune hybride en train de s'étirer, venant visiblement de se lever. Assis sur la couche je pouvais apercevoir le haut de son corps, ce qui ne fut pas sans faire monter un peu mon sang à la tête. Je m'efforçais pour autant de m'approcher d'elle, posant la nourriture sur une table de chevet avant de m'assoir à côté d'elle, en lui prenant doucement la main.
"Le petit déjeuner est servi ma belle... J'espère que cela te conviendra."
Après avoir dit cela je viens tendrement l'embrasser, ne me lassant guère de ce tendre et intense contact, puis remplit un verre de lait que je lui tendis, suivit peu après d’un des gâteaux au miel, avant de poursuivre.
"Je... voulais te remercier encore pour cette nuit... J'étais décidément bien sot de fuir ce que tu m'as fait découvrir."
Et je l'étais sans doute encore plus de l'évoquer à nouveau, mais tant pis... Je l'assumais...D'autant plus qu'après coup j’abordais un sujet un peu plus grave.
"D'ailleurs je me demandais... Je me vois mal m'établir dans cette ville, mais il va me falloir du temps pour trouver un travail, que ce soit ici ou ailleurs, d'autant plus si tu es à mes ^cotés...Alors... Je me demandais si par hasard toi tu avais des projets personnels dans lesquels je pourrai t'aider, même si ce ne fut ce qu'en tant que garde du corps...Et amant si cela est nécessaire !"
Je riais un peu sur cette dernière phrase, pas d'un rire graveleux et moquer, mais d'un rire léger et qui ne visait qu'à la taquiner gentiment. Peut-être avais-je tort de prendre un sujet aussi intense à la légère... Mais je ne désirais pas pour autant me prendre la tête avec cela, et j'espérais que s'en serait de même pour elle.
"Dernier détail il nous faudra bien gagner un peu d'argent, donc si ton projet n'est pas lucratif... Tu aurais d'une idée de comment on pourrait se faire de l’argent ? Car ça nous sera de toute manière nécessaire pour voyager."
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Sujet: Re: Séjour à la capitale
Séjour à la capitale
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