Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf)
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Kalet Bernahrd
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Sujet: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Dim 2 Déc - 19:10
... J'étais heureux...
Rien à voir en soit avec la bourse bien remplie qui battait sur mon flanc et la sensation du vent fouettant mon visage était certes plaisante mais ne faisais que contribuer à ma joie... Cette dernière était tout simplement dû à un fait tout simple, la satisfaction du devoir accompli, qui était également celui qui m’avait rapport cet argent qui était désormais mien et me permettrait de survivre, voir de vivre un peu aisément, quelques temps, mais comme je l'avais dit cela n'était qu'un détail. Rien de comparable à la réelle satisfaction que m'avait apporté ma mission. Cette dernière avait commencé il y a deux semaines et s'était achevé il y a trois jours, consistant à la tâche que je préférais.... Traquer des esclavagistes. J’étais cette fois en compagnie d'un vingtaine d’autres hommes, certains des aventurier comme moi, d’autres des gardes au service du seigneur dont les gens avaient été emmenés par les pillards et qui payait une bonne somme pour les récupérer. la chasse avait duré longtemps, plus d'une dizaine de jours, mais nous avions finalement pu les rattraper et, bien mieux organisé qu'eux, ça avait été l'hallali pour eux. Sur l'instant j'eus l'impression de revenir seize ans en arrière, lorsque les miens avaient mis en déroute ceux qui allaient asservir leur famille, dont je faisais partie à l'époque... Cela ne rendit la chose que plus plaisante, sans parler du fait que je parvins à me contenir et à ne pas tomber dans m transe berserker aux effets secondaires... Problématiques.
Bien sûr, soit dit en passant, tout ne s'était pas déroulé parfaitement, quatre des nôtres ayant trouvé la mort dans l'assaut, mais cela faisait partie des risques du métier et n’entachait en rien mon sourire alors que, sur le dos d'un cheval que j'avais acheté pour une somme raisonnable et comptait revendre dès que possible, n'étant pas un suffisamment bon cavalier pour en tirer tout les avantages et n'en ayant plus besoin sous peu... Il s'agissait en fiat juste de rejoindre aussi rapidement que possible une ville d'où une caravane à la recherche de gardes comptait partir et je comptais bien l'accompagner, non seulement parce qu'il proposait du travail, mais aussi parce qu'il descendait dans le sud... J'avais beau être un nordique l'hiver approché et je n'allait pas refuser de le passer sous un climat plus clément, même si ma vraie motivation était que j'avais entendu dire qu'il y avait un peu d'agitation ces derniers temps. Peut être ne s'agissait il que de rumeurs, mais le seul moyen de le vérifier était de m'y rendre... Au pire si cela me coûtait de l'argent la perte n'en serait pas catastrophique. C'est ce qu'il y avait de bien avec le métier de mercenaire, du moment qu'on gardais son armure, son arme et ses bras il y avait toujours moyen de se renflouer quelque soit la somme qu'on perdait... Ah bien sûr fallait aussi rester en vie, mais c'était une condition de base car une fois mort même l'argent n'a plus d'utilité, hormis si on apporte un quelconque intérêt aux sacrements funéraires...
Quoiqu'il en soit ce voyage se présentait sous de bons augures me concernant, cela faisait trois jours que je chevauchais et je n’avais rencontré aucune menace réelle, je risquais même de m'ennuyer... Heureusement pour éviter cela la nuit tombait bien assez tôt et il me fallait m'arrêter le temps que le soleil se lève, car les dangers qui errait dans les ombres étaient bien plus dangereux que ceux qui s'affichaient au soleil, ce qui justifiait le fait que faire partie d'une caravane était nécessaire pour traverser de plus grandes étendues... Cela me permettait au moins le temps d'établir le camps d’éprouver une certaine adrénaline. Attacher mon cheval et mettre en place la tente fut un jeu d'enfant, de même pour l'allumage du feu, grâce à deux pierre conçues spécifiquement pour que je m'étais fourni, il fut par contre plus complexe d'élaborer un leurre, enroulant des bout de tissus que j’avais en surplus et maintenant le tout grâce à des branches je formais ainsi une silhouette vaguement humanoïde près du feu. C’était un vieux truc que j’avais appris, les flammes pour effrayer les bêtes sauvage, le faux corps pour leurrer les êtres humains qui voudrait profiter de la nuit pour me faire rendre gorge, ce qui permettait souvent d'inverser les rôles. Cependant je finissais à peine cela que j'entendis un son juste derrière moi, un bruit de pas sur l'herbe sèche. La personne ou l'être qui s'approchait n'essayez même pas d'être discret, il était donc peu probable qu'il me veuille du mal, mais à tout hasard je me retournais brusquement en dégainant mes lames le pointant vers la direction présumé de l'individu. Dans le même mouvement je percutais accidentellement mon oeuvre qui bascula en avant et tomba dans les flammes, à mon insu sur le moment, trop concentré à scruter les ténèbres pour essayer de distinguer cet ingénu, et ses possibles compagnons dont il pourrait tenter de dissimuler la présence en attirant mon attention...
"Qui va là ?"
Ma voix était grave et sérieuse, mon attitude un peu menaçante, et exagérée, mais c’était la moindre des choses si on voulait survivre seul... bien qu'il était peu probable que j'effraye mon interlocuteur vu la mise à feu accidentelle de mon mannequin, dont je me rendais seulement compte et que je me mis à piétiner vigoureusement prou éviter que les flammes ne se répande, paraissant sur le champs bien moins inquiétant un peu plus grotesque...
Bien plus grotesque à vrai dire.
Sanael Wolf Arlune
Messages : 22 Date d'inscription : 18/11/2012 Localisation : Un peu partout en Arlunne
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mar 4 Déc - 5:02
Être une voyageuse, de surcroît débutante, comportait certains risques... Comme le fait de se perdre. Être passionnée de géographie depuis sa plus tendre enfance n'empêchait pas le fait de pouvoir se perdre, en prenant par exemple à droite au lieu de prendre à gauche pour se diriger vers la cité d'Almare. A la place de ça elle était... perdue au milieu de nulle-part. En fait, non... ce n'était même pas une histoire de prendre à gauche au lieu de prendre à droite ! Si elle s'en référait à son bouquin relatant soigneusement toute la géographie de ce monde merveilleux qu'était Arlunne, Almare se trouvait sur une île ! Une île bon sang ! Si elle n'avait pas aussi terriblement peur de souffrir, elle se serait bien tapée la tête contre le premier arbre venu histoire de se punir d'avoir fait une erreur aussi grossière... Comment pouvait-on croire qu'une cité qui se trouvait en plein milieu d'une île pouvait être sur le continent sérieusement ?
Bon pour sa défense, c'était la première fois qu'elle voyageait... En fait, c'était une excuse bidon oui ! C'était peut-être la première fois qu'elle voyageait oui, mais elle ne venait pas de partir de chez elle non plus ! Cela faisait plusieurs semaines qu'elle était partie et elle avait appris à ses dépends depuis le temps que, 1, touts les animaux sauvages ne sont pas forcément amicaux, et 2, que se référer intégralement à une carte du monde pour voyager comportait certains pièges... comme le fait de trop avoir les yeux dans son bouquin et d'oublier de regarder bêtement les panneaux de signalisation en bois qui ornaient tout chemin digne de ce nom. Donc voilà, Sanael s'était perdue parce qu'elle regardait trop sa carte... et elle croyait en toute sincérité que c'était sans doute la manière de se perdre la plus stupide du monde. Habituellement, on se perdait parce que l'on avait PAS de cartes ! Pas le contraire, mais ça ne l'empêcha pas de pester intérieurement comme quoi qu'avec toute la magie qui traîne de par le monde, on avait pas encore inventé un système qui permette de voir ou on était en temps réel sur la carte ! Bon d'accord, sans le savoir là, elle venait précisément d'évoquer le fonctionnement du système GPS avant l'heure, mais ça ne faisait pas d'elle une avant-gardiste pour autant... et ce pour différentes raisons. La première était qu'il n'y avait aucun satellite autour d'Arlunne, si ce n'était des naturels qui n'étaient que des bouts de cailloux ayant été piégé dans l'orbite de la planète, et la deuxième c'était que sans satellite, il était difficile d'être guidée par satellite... la troisième étant qu'elle ne savait même pas ce qu'était un satellite, encore moins l'électricité... comme la totalité des habitants d'Arlunne. L'auteur de ce petit texte s'égare en fait maintenant qu'elle y pense.
Revenons à notre Sanael nationale qui, une fois de plus, décidait de procéder de manière logique... en se replongeant dans son bouquin de géographie, ou de cartographie c'était comme vous vouliez. Oui d'accord, elle s'était perdue à cause de cette carte, mais ça ne l'empêchait pas d'y avoir encore foi. En procédant de manière logique, et en retraçant plus ou moins son parcours à l'aide de son doigt, elle réussit à déterminer qu'elle se trouvait dans les plaines d'Arklanne. Brillante déduction certes, mais ça n'empêchait de loin pas les dites plaines d'Arklanne d'être immense. Alors savoir qu'elle s'y trouvait était une chose... savoir OU elle se trouvait précisément dans les plaines en questions, c'en était une autre. Une fois de plus, elle se mit à rêver de ce système qui indiquerait avec l'aide d'un petit point brillant ou elle se trouverait sur la carte. Ce serait tellement beau ! Un simple coup d'oeil et pouf on saurait ou on est, et le point se déplacerait en même temps que soi ! Bon, elle se mit deux ou trois claques mentales en reprenant ses esprits : Ce système n'existait pas, mais elle se promit que sitôt qu'elle retrouverait la civilisation, elle se mettrait en devoirs d'apprendre des rudiments de magie pour développer le système !
Bref en attendant... il fallait trouver quelqu'un, et inutile de dire que « quelqu'un » dans un lieu comme ça, c'était comme trouver une aiguille dans une botte de foin. Donc elle chercha tout le jour, s'attardant au passage sur les quelques merveilleux paysages que pouvait offrir la plaine en se disant qu'elle aurait pu se perdre dans un lieu beaucoup plus inhospitalier en fait, et une bonne partie de la nuit. Elle s'apprêtait presque à abandonner et à aller dormir à l'arrière de sa charrette lorsque une lueur au loin attira son attention. Elle ne pouvait pas être sûre à 100% mais elle était presque certaine qu'il s'agissait d'un feu de camp.
Elle s'en approcha avec sa charrette, prudemment toutefois, et la laissa à l'abri derrière de grands buissons. D'accord elle ne transportait pas grand-chose de valeurs, mais les bandits de grands chemins ne regardaient pas trop ce qu'ils volaient. En général ils pillaient d'abord et ensuite, éventuellement, ils faisaient le tri... en oubliant pas de kidnapper et violer la propriétaire des objets en question si celle ci était à leur goût.
Elle s'approcha du feu, distinguant de plus en plus une silhouette immobile à proximité de ce dernier, et elle faisait plus ou moins tout pour se déplacer silencieusement. Elle voulait être sûre que l'individu était pacifique avant de lui demander si elle pouvait partager son feu de camps... Sauf qu'à être trop concentrée sur la silhouette, elle ne fit pas attention aux petites branches qui trainaient sur le sol, probablement tombée du grand arbre qui se trouvait juste à proximité... Et une branche cassée en pleine nuit, ça fait autant de bruit qu'un régiment de casseroles qui se cassent la figure en même temps, croyez moi... Evidemment, l'homme se redressa en demandant qui était là, et Sanael se planqua, par réflexe purement félin. Une seconde après, elle réalisa que ce n'était pas une bonne idée... Se cacher, c'était le meilleur moyen de faire croire qu'on avait de mauvaises intentions !
Elle sortit de sa cachette, à savoir derrière un tronc d'arbre, et s'approcha juste à temps pour voir que l'homme qui l'avait interpellée tentait d'éteindre un espèce de mannequin qui flambait. C'était ça qu'elle avait vu de loin ? Un leurre ? Est-ce qu'elle était tombée dans un piège finalement ? De toute façon elle ne pouvait plus reculer... elle était clairement éclairée par les flammes... et aussi réchauffée par ses dernières. Elle tremblait légèrement en fait, pas de peur mais de froids. Les nuits étaient un peu frisquettes dans le coin, et elle espérait sincèrement que l'homme lui permettrait de partager la chaleur de son feu de camps, du moins après qu'il ait finit d'éteindre son mannequin, ce qu'il fit assez rapidement.
Maintenant qu'il s'était tourné vers elle, elle pouvait le détailler un peu mieux. Il était balafré, mais ça n'enlevait en rien à son charme. Non non elle n'était pas tombée amoureuse comme ça hein, mais elle savait reconnaître un joli garçon quand elle en voyait un. Sous ses vêtements, elle devinait des muscles saillants, lui indiquant par la même occasion que le monsieur était probablement un guerrier rompu au combat. Cheveux courts un peu en bataille, elle ne voyait pas vraiment de choses qui la dérangeait au point de vouloir tourner les talons.
Visiblement, il attendait qu'elle prenne la parole, et c'est en le réalisant un peu tardivement qu'elle porta précipitamment les mains à sa sacoche dans le but d'y chercher son petit carnet ainsi que sa plume... Peut-être un peu trop précipitamment toutefois puisque l'homme en face d'elle porta directement la main à la garde de son arme. N'étant pas folle au point de continuer son geste, réalisant sur le coup qu'il avait peut-être cru qu'elle se précipitait pour lui lancer des armes de jets, elle porta délicatement une main à sa sacoche, l'ouvrit et lui en présenta le contenu allégrement éclairé par la lueur du feu de camps. On y voyait une bonne quantité de livres, son carnets ainsi que quelques plumes. Elle attendit qu'il relâche la garde de son arme pour sortir son carnet et sa plume et y écrivit quelques lignes avant de le tourner vers lui. Voilà ce qu'il disait.
« Je m'appelle Sanael Wolf et, s'il-vous-plaît, ne prenez pas le fait que je ne vous parle pas à voix haute comme un manque de respect. Je suis muette, c'est la seule raison qui me pousse à écrire ce que je dois vous dire. Je me suis perdue dans l'immensité de ces plaines, et j'apprécierais grandement le fait de pouvoir partager votre campement ne serait-ce que pour la nuit, afin que je puisse reprendre des forces et essayer de retrouver mon chemin demain matin. J'ai de quoi vous payer si vous le désirez. »
La petite féline, encore un peu tremblante sous l'effet du froid de la nuit et trop loin pour profiter pleinement de la chaleur des flammes, attendait assez anxieusement une réponse du supposé guerrier. Et qu'allait-elle faire s'il lui demandait de payer en nature, à l'aide de son corps... ? Elle ne le pensait pas comme ça, mais les apparences étant souvent trompeuses, elle était peut-être tombée sur un rustre...
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mer 5 Déc - 10:16
J'étais grotesque... Oh pas seulement de par le fait que, de par ma réaction paniquée suite à l'embrasement de mon mannequin l'inconnu azurait pu me tuer plusieurs fois, mais aussi de par ma réaction quand je vis qu'il s'agissait d'UNE inconnue... C'était vraiment ridicule, mais il n'y avait rien à faire, si je voyais une femme et que rien ne devait détourner mon attention de cette dernière je me sentais mal à l'aise, d’autant plus si sa féminité, enfin ses courbes pour être honnête, étaient importantes... Assez peu de personnes le savaient car après avoir été traité de pervers à plusieurs reprises alors qu'il s’agissait, du moins à mes yeux, de l'exact opposé, j'avais préféré garder cela pour moi... Même si en cet instant l'écarlate qui recouvrit mon visage et l'air un peu hébété qui marquait mes traits me trahissait plus que toutes les paroles possible. Cependant je parvenais à me ressaisir à temps pour éviter qu'après mon leurre ce soit ma botte qui soit la proie des flammes, et exécutant un léger bond de coté, je m'empressais de regagner un peu de prestance.
Cette ingénue ne devait pas être agressive, sans quoi elle aurait eu tout le loisir de m'éliminer, cependant elle s’était tout de même bien rapprochée demeurait plongé dans un silence profond, se contentant de me regarder en chien de faïence...Et bien quoi ? venait elle d'une région où selon les moeurs c'était à moi de la saluer en premier avant qu'elle ne daigne prendre la parole alors que c’était elle qui s’invitait dans mon campement ? Bien qu'un peu agacé je décidais de lui faire une concession et m'apprêtais à parler, mais elle porta alors la main à sa sacoche et même si elle ne paraissait pas hostile une certaine expérience dû à mes voyages et missions passés m'amena à porter la main à mon épée, sans pour autant la dégainer puisque sa réaction fut immédiate. ralentissant ses gestes et me présentant ce qu'il y avait dans sa besace. J'y jetais un coup d'oeil suspicieux, la lueur des flammes me permettant de voir distinctement son contenu.. Du matériel d'écriture deux trois babioles, mais nul arme et poisons, ce fut suffisant pour que je la laisse achever son geste, et surtout retire la main de ma lame pour lui signifier que je n’avais pas l'intention de lui faire de mal, du moins si elle ne m'en donnait pas de motif...
Et bien que ma surprise fut particulièrement intense en la voyant sortir de quoi écrire et justement semblait se mettre à rédiger un texte, ce n’était nullement un sentiment qui justifierait un pareil excès de violence... D'autant plus au vu de ce qui justifiait ce comportement et dont j'eus conscience une fois seulement qu'elle m'eut montré ce qu'elle avait écrit. Une muette... Voila donc ce qui justifiait le mystérieux comportement qu'elle avait depuis le départ... Quelque chose me disait que la communication n'allait pas être simple, enfin au moins écrivait elle rapidement, sans doute par expérience... Quoi qu'il en soit elle avait une requête à me faire, la considérer et y répondre ne me prit que quelques instants. Elle était juste perdu dans ces plaines, du moins si elle était sincère alors pas la peine de l'inquiéter plus, de fait je m’efforçais à adoucir un peu mes traits ainsi que ma voix, dont j’avais plus l'habitude d'user pour intimider un individu que rassurer...
"Je vois, même sic'est un peu dérangeant au début votre manière de communiquer ne m'offusque nullement... Je me nomme Kalet Bernarhd et je suis un guerrier itinérant,. Je précise de suite que ce n'est pas un terme pour cacher une quelconque activité de mercenariat. L’argent ne m'intéresse que par nécessite, or il se trouve que j'en suis présentement suffisamment pourvu et que vous abritez pour la nuit ne me coûtera aucun frais... Et si vous songiez à d'autres moyens de paiements, sachez que je les refuse aussi, à moins que cela ne vous soit nullement contraignant, de quelque manière que ce soit... Vous êtes donc la bienvenue à mes cotés pour cette nuit damoiselle Sanael. Cependant je ne possède malheureusement qu'un tente et elle n'est pas suffisamment vaste pour qu'il ne soit pas désobligeant que nous y dormions ensemble. De fait je vous la cède, je dormirai à la belle étoile... Et je vous prie de ne pas vous en faire pour moi, ça ne serait pas la première fois et en tant que montagnard je suis un peu habitué au froid."
Je m'inclinai un peu et lui fit signe de s’asseoir près du feu, où elle pourrait déjà se réchauffer en premier lieu avant de donner sa proposition à mon offre... Je savais clairement qu'elle était généreuse, altruiste, jusqu'à la stupidité, mais il y avait deux raisons à cela, premièrement ma maladresse avec les femmes, mais aussi de par un aspect plus pratique le fait que si elle dormait dans la tente et moi dehors il me serait plus aisé de me dissimuler et de savoir quand elle en sortirait au cas où il s’avérerait qu'elle aurait malgré son apparence pacifique des sombres dessins à mon égard qu’elle me mettrait en oeuvre qu'une fois que je serai plongé dan le sommeil... Oui j'étais méfiant à l'extrême, mais j'assimilais également cela à une prudence élémentaire, bien qu'en cet instant je ne paraissais nullement en faire preuve, au vu de mon attitude polie et amicale, que j’étais moi même surpris de mettre en oeuvre... en vérité il était possible que le fiat de voyager seul me peser un peu et qu'en vérité l'idée d'une compagnie quelconque ne me déplaise pas, mais moi même je ne saurai confirmer ou infirmer cela, je me contentais de fait de réagir en fonction des circonstances... En espérant que je ne me trompais pas sur toute la ligne.
"D’ailleurs si je peux me permettre Sanael, où vous rendez vous ? Peut être que je pourrai vous indiquez, malgré l'étendue de ces plaines qui rendent les cartes peu commodes, le chemin à suivre et peut être vous accompagnez sur un bout de chemin si nous allons dans la même direction, si vous n'y voyez pas d'inconvénient."
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Sam 8 Déc - 4:55
La lueur du feu donnait un contre-jour qui ne lui permettait pas de voir le teint écarlate de ses joues. C'était dommage d'ailleurs car elle aurait sûrement trouvé cela très mignon. L'homme était, comme elle l'avait pensé, un guerrier... Bon, un guerrier itinérant certes mais ça ne faisait qu'une légère différence à bien y réfléchir, un guerrier restait un guerrier. En quelques sortes, elle les admiraient, car ces gens là étaient parfaitement capable de se défendre sans avoir besoin de compter sur personne et c'était une chose qu'elle ne serait jamais capable de faire. Du fait tout d'abord de sa nature pacifiste de base qui l'empêchait de tuer même ceux qui l'agressait, et surtout parce qu'elle restait une érudite dans l'âme qui préférait de loin étudier les créatures vivants en ce monde que les tuer, et qu'importe si la créature l'agressait.
Kalet, même si elle n'allait pas le lui dire comme ça de peur qu'il le prenne mal, faisait parti de ces créatures qu'elle comptait bien étudier dans chaque pays qu'elle visitait. Quelles étaient ses habitudes ? Son mode de vie ? C'était des questions que se posait fréquemment Sanael... En fait, à chaque fois qu'elle croisait quelqu'un, elle se demandait comment était sa vie, s'il était heureux ou si, au contraire, il était malheureux. Certains auraient pu dire qu'il s'agissait là de curiosité malsaine, elle, elle n'y voyait qu'une curiosité tout ce qu'il y avait de plus scientifique. Pour étudier les habitudes d'un peuple, il convenait d'étudier d'abord les habitudes de beaucoup d'individus séparés pour ensuite les rassembler grâce à leurs points commun. Dans le cas des guerriers itinérants par exemple, beaucoup de gens les voyaient comme des grosses brutes avides d'argents et prêt à tuer père et mère pour quelques piécettes, c'était sûrement d'ailleurs pour ça que le dénommé Kalet avait dû se sentir obligé de lui préciser qu'il n'était pas un mercenaire. Si Sanael se mettait à étudier la vie de tout les guerriers itinérants, elle pourrait ensuite coucher ses observations sur papier et montrer au peuple qu'ils n'étaient pas que des brutes.
Elle pouvait déjà noter une information intéressante sur l'individu, et c'était sa manière de parler. Très noble et très respectueuse... elle faisait office de paysanne illettrée en comparaison, ce qui ne la dérangeait pas plus que ça. Plutôt que de l'envier, elle se mit à se demander qui donc pouvait bien être ses parents ? Est-ce qu'ils vivaient dans les hautes sphères de la bourgeoisie pour que leur fils parle de manière aussi pointue ou, au contraire, avait-il appris de lui même à parler ainsi pour mieux tromper son monde ? Elle n'en savait rien, mais c'était justement le fait de se poser ce genres de questions que personne ne se posaient JAMAIS qui la poussait à continuer encore plus loin son voyage.
Néanmoins, il l'invita à partager son feu de camps, ce qui ne fut pas de refus vu que la jeune féline commençait gentiment à congeler sur place à mesure que le temps passait. Elle se dépêcha de venir s'installer à coté du feu, profitant de la chaleur bienfaisante des flammes et, osons l'avouer, légèrement hypnotisée par ces dernières. Sanael possédait un coté animal en elle, et même si ce dernier était négligeable pour ce qui était de sa façon de penser, il continuait à lui faire avoir certains réflexes stupides. Son coté animal en ce moment lui disait, mais ce n'était qu'une petite voix qu'elle pouvait largement se permettre d'ignorer, que le feu c'était super dangereux et qu'il fallait s'en éloigner au plus vite ! Ce coté animal ne voyait pas que le feu était maîtrisé, qu'il y avait des grosses pierre autour qui l'empêchait de s'étendre. Il ne voyait que le fait qu'il s'agissait d'un feu et que c'était effrayant pour lui... C'était comme sa peur de l'eau. Elle se prenait bien évidemment des bains comme tout un chacun (du moins l'imaginait-elle, mais elle pouvait en douter vu la puanteur que dégageaient certaines personnes) mais elle devait généralement s'auto-motiver une bonne dizaine de minutes avant de réussir à rentrer dans l'eau. Là aussi il s'agissait de son coté animal, ou plus précisément de son coté chat tout court, qui lui disait que l'eau c'était pas bien. Ce léger conflit entre son coté animal et son coté humain donnait lieu à des petits débats intérieurs entre ces deux derniers, ce qui se produisait en ce moment même et ce qui la poussait à rester hypnotisée par les flammes.
Elle décrocha son attention de ces dernières néanmoins lorsque le jeune homme qui lui avait offert sa place au chaud se remit à parler pour lui demander quelle était sa prochaine destination, se proposant de la guider. A bien y réfléchir, il lui avait aussi proposé d'occuper sa tente tandis qu'il serait dehors pour dormir, et il faudrait aussi qu'elle donne réponse à cette proposition. Pour la question de jusqu'où elle voyageait, elle sortit son fameux livres de cartes, l'ouvrit à la bonne page puis alla s'asseoir à coté de lui avant de pointer du doigt la cité d'Almarre. Elle aurait pu l'écrire bien sûr, mais quelque-fois, elle avait la flemme. Maintenant qu'il savait ou elle allait, il était temps de répondre au reste de ses paroles. Elle se saisit de son carnet, le posa sur ses genoux et commença à y répondre. Comme elle n'avait pas bougée de sa place à coté de Kalet, ce dernier pourrait lire en même temps qu'elle écrivait.
« Je n'ai aucun préjugé, Kalet Bernarhd. Que vous soyez guerrier itinérant ou mercenaire ne m'importe que peu, mais si cela vous tient à cœur alors je vous considérerais comme un guerrier itinérant et non comme un mercenaire. En ce qui concerne mes moyens de payements, je n'ai que peu d'argent... Cela-dit, si mon corps vous intéresse pour pouvoir assurer vos frais, je vous l'offrirais le temps d'une nuit. En ce qui concerne votre tente, cela ne me dérange absolument pas d'y dormir avec vous... Je me sentirais mal de vous laisser dehors pendant que je profite de la chaleur d'un toit temporaire, que vous soyez montagnard ou non. J'accepte volontiers votre proposition de passer la nuit dans votre tente, et comme je l'ai déjà écrit, si je vous intéresse... Ne voyez pas ça comme des avances, mais je ne peux pas supporter de laisser des dettes, quand bien même m'avez-vous assuré que ma présence ne vous apporterait aucun frais. »
Oui... Naïve était le mot, et elle avait plus ou moins de la chance d'être tombée sur ce guerrier itinérant là et pas sur un autre qui aurait clairement accepté sa proposition de coucher pour se payer sans la moindre vergogne. Elle leva les yeux de son carnet et les tourna vers lui. La lueur des flammes dansait dans ses yeux bruns tandis qu'elle attendait une réponse.
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Dim 9 Déc - 9:41
Ce fut avec un grand sourire que j’accueillis le fait qu'elle s'assit près du feu... Non décidément, un peu de compagnie ne me ferait pas de mal... Malheureusement je n'avais pas beaucoup de conversation, et sans mauvais humour, il était clair qu'elle n'en avait pas énormément non plus. Au moins cependant était elle efficace, sortant une carte pour m'indique où est ce qu'elle se rendait. Bien, la cité d'Almarre, la cité où la caravane m'attendait, nous allions donc voyager deux ou trois jours ensemble, à condition bien sûr qu'elle le désire, bien entendu. Soi dit en passant je dus m'avouer, car la carte qu'elle me montrait était simplement sur la page d'un livre, au milieu de nombreuses autres... Cette fille était donc soit une cartographe de métier soit un voyageuse bien plus éméritée qu'elle ne paraissait l'être au premier abord. C'est pendant que je songeais à cela qu'elle sortit à nouveau de quoi écrire, ce dont je me rendis compte quelques secondes plus tard...Virant à nouveau au rouge et manquant de m'étrangler à la lecture de ces lignes. Qu'est ce qu'elle avait ?! N'importe qui de sensé aurait accepté sans réfléchir mon offre, et là elle m’offrait ce que de nombreuses autres hommes réclamaient aux femmes à qui ils rendaient services, au grand dam de ces dernières souvent... C’était vraiment le monde à l’envers que ce soit elle qui insiste avec sa proposition ! Certes comme elle le précisait ce n'était pas des avances... Mais... Tout de même ! N'importe quel homme sensé en profiterait sans vergogne. Je me rendais alors compte que c'était un point sur lequel on se ressemblait, elle de par sa naïveté, du moins ce que je voyais comme tel, et moi ma timidité maladive vis à vis des femmes n'étions pas sensé. Néanmoins j'acceptais une sorte de... Compromis.
"... Vous me gênez vraiment vous savez. Bien sûr il est tout à votre honneur de vouloir payer ce que vous me devez, même si'l ne s'agit que d'un service, mais une nouvelle fois je me dois de refuser, d'autant plus au vu de ce que vous me proposez... Et justement c'est là que ça me gêne, car je crains que vous croyiez que c'est parce que je vous pense laide, mais ce n'est nullement le cas. Si je refuse c'est que;.. Déjà je considérerai que ce serait tout bonnement abusé de ma position, ensuite que c'est une chose qu'on ne doit faire que si on désire le faire, et non pas pour exécuter au travers de l'acte, mais surtout... Je suis tellement maladroit avec les femmes de quelques manières que ce soit... Que... Le mal... Tort que je ferai serait bien trop grand pour juste... Euh... Rachetez ce que vous me devez..."
...Bon sang si la position de fils du chef et ces années à côtoyer des mercenaires aux belles paroles m'avaient permis d'apprendre à parler de manière un tant soit peu raffiné, ou tout du moins polie, ça ne me permettait nullement de me tirer de pareille situation ! Cela fut démontré par le rouge pivoine, qui s'intensifia un peu, qui couvrit mes lèvres, puis mon regard se planta dans le sol... Prenant conscience du ridicule de la situation je tentais de me ressaisir. Pour cela je me relevais assez brusquement, ce qui n'était sans doute pas une très bonne idée, puis me dirigeais vers ma tente, dont je soulevai assez vivement un pan, tournant le dos à Sanael.
"...Alors sachez que je ne demanderai aucun paiement, cependant j'accepte votre offre, à savoir dormir dans ma tente, libre à vous ensuite de me rejoindre ou non, je ne vous impose rien, et pour ma part je trouverai stupide que vous refusiez, même si la promiscuité sera gênant. Mais si cela peut vous permettre d'avoir votre conscience en paix, alors dormez dehors... Je vous réveillerai demain matin..."
Et sans plus un mot je pénétrais dans la tente, me penchant un bref instant pour cela, puis une fois dans l'espace un peu restreint de la tente. Oui elle pouvait accueillir deux personnes, mais elles seraient , d'autant plus avec mon invitée au vu de la taille de sa poi.... Me rendant compte qu'une image un peu malsaine se formait dans mon esprit à ce moment là je me contentais de secouer la tête en continuant à défaire dans des gestes experts les lanières maintenant les différentes pièces de mon armure. ce qui ne me prit que quelques instants, grâce à l'habitude... Même habitude, que je remerciais intérieurement, qui me fit garder mes habits de lins, et m'évita de me retrouver nu alors qu'il y avait une possibilité que mon invitée surgisse d'un instant à l'autre dans la chambre, de toute façon malgré la fourrure qui tenais suffisamment chaud, j’avais toujours préféré dormir habillé, pour pouvoir sortir rapidement de la tente en cas de nécessité sans me retrouver frigorifié instantanément. Enfin dernière "précaution" à l'égard de Sanael je veillais à m'endormir sur le côté, dos au centre, afin d'éviter toute situation gênante qu'aurait pu provoque un face à face, et j'osais espérer qu'elle aurait la même attitude, si elle venait effectivement dans la chambre... bon dernier point il n'y avait qu'une fourrure, en guise de couverture, pour deux, mais suffisamment ample pour ne pas causer de soucis, à moins qu'elle ne se montre exacte à cette rumeur qui voudrait que les femmes tirent toujours vers elles les couvertures, au détriment de leur compagnon de nuit, ce qui devait être assez particulier quand il y avait deux femmes qui dormaient côté à côté... Secouant la tête je m’efforçais finalement de ne pas y penser pour tenir de m'endormir...
De toute manière j'avais été suffisamment fanfaron avec mes origines de montagnard pour que je ne m'en plaigne pas...
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mar 11 Déc - 1:01
C'est à ce moment précis qu'elle pu enfin remarquer, au moment ou il parlait, le rouge qui lui recouvrait les joues, et en fait l'intégralité du visage. En fait, ce qu'elle avait proposé la gênait terriblement elle aussi, mais comme elle l'avait signalé, elle n'aimait pas avoir de dettes. Et en proposant ça, elle avait intérieurement prié pour que le guerrier reste sur ses positions en lui affirmant qu'il n'avait pas du tout besoin de ce genre de payements, ce qui s'était produit d'ailleurs, bénit soit-il par l'intégralité des Dieux d'Arlunne.
Elle avait prié pour qu'il ne soit pas comme les préjugés qu'elle avait sur tout les guerriers. Les dits préjugés étant que n'importe lequel d'entre eux aurait sûrement sauté sur l'occasion dès qu'elle l'aurait proposée... Mais bon, s'il avait déjà refusé la première fois, il y avait de fortes chances qu'il refuse une deuxième... Et puis, le fait qu'il rougisse comme une pivoine lui faisait dire intérieurement que le monsieur était un peu emprunté avec les femmes. Bien qu'elle ne se considérait pas elle même comme une femme accomplie, mais plutôt comme une gamine en train de grandir pour en devenir une, elle se rendait compte petit à petit que son corps... n'était pas si mal formé que ça, et qu'il était bien possible qu'il attire le regard des hommes.
Ce fut confirmé lorsqu'il affirma qu'il ne la trouvait pas laide, ce qui lui fit faire un grand sourire, intérieurement bien entendu. Non c'est vrai ? Elle ne l'avait pas deviné à la manière qu'il avait d'essayer de ne pas regarder sa poitrine. Sanael était très observatrice, c'était une qualité essentielle à posséder lorsque l'on voulait écrire un livre sur tout ce que contenait la planète, et elle n'avait pas pu manquer les rapides coups d’œils que le guerrier croyait furtif en direction de sa poitrine.
Là ou probablement n'importe quelle autre femme s'en serait offusquée, elle, elle s'en sentait plutôt flattée. S'il se fixait dessus, cela signifiait qu'elle était désirable, et même si elle était une voyageuse solitaire qui se débrouillait par elle-même, son esprit était encore celui d'une adolescente... Et cette adolescente se posait actuellement beaucoup de questions sur sa sexualité, sur ce que cela impliquait de « le faire » et comment ça la changerait probablement définitivement. Mais flattée car, en tant qu'adolescente un peu paumée sur ce sujet là, être regardée signifiait tout simplement qu'elle plaisait, et n'était ce pas le rêve de toutes les adolescentes que d'attirer les regards sur elle ? Pas en se montrant ridicule bien sûr, mais simplement en étant belle ?
Enfin bref, le guerrier se releva brusquement, ce qui la fit très largement sursauter et se faire légèrement se hérisser sa longue queue, puis il se dirigea vers l'entrée de la tente, annonçant qu'il avait accepté son offre...
Accepté son offre ? Elle se mit à avoir un peu peur pour le coup, s'imaginant des scènes lubriques d'amour sous une tente (très romancée tout de même avouons le) juste avant qu'il ne précise que ce n'était que pour dormir, et qu'il n'avait pas l'intention de mettre en application le reste de l'offre en question. Elle soupira discrètement par pur soulagement et lui laissa quelques minutes, le temps qu'il ait finit de se changer pour rentrer à son tour. Il était déjà changé, sous la couverture et, apparemment, tentait de dormir. Elle avait vu son trouble en sa présence, et elle se demandait s'il allait y arriver. En attendant, c'est sans même se changer qu'elle se glissa à son tour sous la fourrure et tourna également le dos à Kalet.
Contrairement à lui, elle ne mit pas très longtemps à s'endormir... A peine une minute ou deux, la petite féline étant déjà de nature à beaucoup dormir durant la journée (une fois de plus son coté félin qui revenait à la charge) et vu qu'elle ne s'autorisait pas à le faire, elle ne tenait que rarement très longtemps le soir. Qui plus est, la couverture était chaude, le feu de camps assez proche donnait encore un peu plus de chaleur... et il ne lui en fallait pas beaucoup plus.
Et maintenant qu'elle dormait, Kalet le guerrier allait pouvoir découvrir un truc supplémentaire sur la mignonne petite féline, et un truc qui n'allait sans doute pas lui permettre de dormir sereinement : Elle bougeait quand elle dormait.
Ah mais non attention, elle ne bougeait pas un bras toutes les deux heures... Non non, c'était même moins pire que ça. Le fait était que elle ne bougeait même pas énormément en fait... Mais elle s'accrochait au plus gros truc qu'elle pouvait prouver et s'y collait, faisant comme s'il s'agissait d'un doudou... et le truc le plus gros a proximité était le dos de Kalet... auquel elle s'accrocha sans vergogne, ronronnant même légèrement durant son sommeil, écrasant sa poitrine contre ce dernier... avant de ne plus bouger, restant fixée dans cette position. Ses mains étaient passée sur les côtes du guerrier pour venir se rejoindre sur son ventre et son nez était actuellement dans la nuque de ce dernier. Ses jambes étaient venues s'enrouler dans les siennes... Et elle ne bougeait plus, dormant apparemment très profondément, il était même probable qu'elle ne s'en rappelle pas du tout le lendemain.
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mer 12 Déc - 11:18
Le sommeil mettait du temps à venir, en partie parce que je me rendais compte avec angoisse que je n’avais pas pris les mesures nécessaires à notre sécurité, c'était d'autant plus stupide que j'étais en train de les mettre en place quand mon invitée impromptue était intervenue, mais aussi tout simplement au vu de la gêne que j'éprouvais déjà vis à vis de la situation présente... Ce qui ne s'arrangea nullement bien entendu quand j'entendis le froissement du pan de toile soulevé puis que je sentis le corps menu de la jeune femme se glisser sous la fourrure... Comme j'avais osé l'espérer elle me tourna le dos, et avait même gardé ses vêtement, ainsi même si nos dos se frôlaient la situation m'était encore supportable et dans un soupir d'aise je m'apprêtais à limiter en sombrant rapidement dans le sommeil. Malheureusement pour moi cela ne s'avéra pas si simple que cela...
Ainsi, à mes dépens, peu après qu'elle se soit endormi elle se retourna sans mots prévenir et s'agrippa à moi. pire que cela même ! Elle se lovait contre moi tant qu'elle pouvait et les vêtements qu'on portait n'était pas suffisant pour m'empêcher de sentir ses mains sur ma poitrine, ses jambes entremêlés aux miennes, son souffle sur mon cou et même sa poitrine sur mon dos, ce qui était de loin le plus gênant. Elle était tant et si bien plaquée contre moi que je pouvais même ressentir les pulsations de son coeur... La situation présente allait au delà de l’embarrassant ! On aurait presque pu croire deux amants après une nuit d'ébats alors qu'on était bien loin de cela... Bon... A vrai dire pour être honnête dire que malgré la confusion cela ne me faisait ressentir aucun désir serait mentir, mais en même temps quel homme n'en éprouverait pas ?! Moi même sur le coup me demandais pourquoi je n'en profitai pas, mais je refoulais rapidement cette pensée. Même sans prendre en compte ma maladresse à l'égard de la gent féminine ce serait me comporter pire qu'une bête, alors qu'en tant que berserker je devais être à même de contenir mes pulsions afin de mieux les libérer lors de ma transe guerrière... Ce serait de toute manière être des plus infâmes, peut être même autant que les esclavagistes que je haïssais tant.
Sur ces songe je parvenais à contenir mon désir, ou tout du moins à tenir bon à mon envie de le libérer, mais cela se manifesta au passage par une quasi tétanie sur l'ensemble de mon corps, n'osant pas bouger de peur "d'aggraver" encore la promiscuité, bien sûr j'aurai pu tenter de me libérer, mais elle se serait alors peut être réveillé, et je préférai évité d'avoir à m'expliquer à pareille heure... Je n'avais alors d'autre solution dque de tenter de me reposer.
Ce fut un échec.
Bien sûr je parvenais parfois à somnoler, mais un souffle plus chatouillant que les autres, un ronronnement plus intense, suffisait à me tirer de ma torpeur, tant et si bien qu'au petit matin je n’étais même pas parvenu à accumuler une heure de sommeil et me retrouvais encore plus épuisé que le soir même... Et bien sûr la jeune... Il s'agissait de quoi d’ailleurs ? Ce n'était pas une Kaldoreï, peut être une lupin, mais ce n'était pas sûr... On aurait plutôt dit un curieux mélange entre chat e humain, un hybride... Je me décidais alors de la désigner ainsi, l'hybride donc ne m'avait toujours pas relâché alors que l'aube se levait et au vu de son attitude elle risquait bien de continuer à dormir longtemps... Je l'enviais, mais en même temps je ne pouvais me permettre d'attendre trop longtemps sans quoi nous n'atteindrions jamais la cité d'Almarre avant le départ du convoi marchand que je comptais rejoindre. Je n'avais donc d'autre choix que de la réveiller, mais je m'efforçais de le faire avec un minimum de tact, parvenant à me tourner vers elle malgré son étau et à poser une main sur son épaule pour la secouer un peu.
"Eyh.... Debout Sanael, il faut se lever. On doit pas trop traîner à partir et il faudrait donc que tu te prépares pendant que je défait la tente..."
Je n'osais lui demander directement qu'elle me "libère" de son étreinte mais les cernes marquant mes traits et le teint rougeâtre de ma peau devait traduire clairement cette demande à ma place...
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Ven 14 Déc - 9:01
La nuit fut bonne pour Sanael qui, au lieu de passer une nuit dans le froid glacial du dehors, la passa emmitouflée sous une chaude fourrure. C'était étrange d'ailleurs qu'il fasse aussi froid à cette période de l'année mais peut-être était-ce simplement une particularité de ce lieu. Ce qui était étrange par contre, c'était qu'elle avait eu l'impression de dormir tout contre quelque-chose de chaud et de confortable. C'était-elle enroulée la fourure dans les mains pour s'en faire un espèce de doudou chaud et confortable ?
Cette question la taraudait alors qu'elle naviguait dans cet espèce de demi-sommeil qui précédait presque toujours le réveil imminent. Elle faisait un rêve étrange ou elle parcourait un champs de fleurs... Ou plutôt, non... un champ d'herbe haute, mais cette herbe avait une odeur auquel elle ne pouvait pas résister. C'était superbe et elle se sentait bien, mais à quelque part une partie de son esprit lui rappelait qu'elle était piégée ici et qu'elle ne pourrait jamais quitter cet endroit tant que son odeur ennivrante la forcerait à y rester. Elle était en train de se demander comment elle allait bien pouvoir sortir de là, sans vraiment avoir envie d'en sortir en fait, lorsqu'une main qu'elle identifia comme étant secourable la prit par l'épaule en lui intimant de se réveiller.
Obéissant à cet ordre qui n'en était pas vraiment un au vu du ton utilisé, elle ouvrit lentement les yeux pour se rendre compte qu'elle était accrochée, il n'y avait pas d'autres mots et c'était littéralement au sens propre du terme, à Kalet. Se rendant compte petit à petit de ce qu'elle était en train de faire, elle se recula précipitemment en se mettant à rougir comme une pivoine elle aussi. Cherchant pour sa sacoche, elle la trouva rapidement, en sortit son carnet et se mit rapidement à y écrire avant de le montrer à son interlocuteur.
« Je suis désolée si je vous ai importunée ! Il est vrai que j'ai tendance à oublier que je m'accroche à tout ce qui est à portée de mes mains lorsque je dors. Ma famille me le reprochait déjà.
Même si elle rougissait et qu'elle était terriblement gênée, son esprit d'analyse n'avait pas cessé de fonctionner, même de si bon matin. Elle doutait encore un peu du fait qu'il n'allait pas lui sauter dessus durant la nuit lorsqu'elle était allée se coucher hier soir, mais ce matin elle en était absolument certaine : ce Kalet n'avait pas grand-chose à voir avec les autres guerriers. Alors qu'elle l'avait collée toute la nuit, collant très probablement sa poitrine contre son dos, poitrine qu'il n'avait pas pu louper de son humble avis (et cette simple pensée la fit rougir encore un peu plus), et qui n'avait pas dû manquer de faire grimper son désir, il l'avait combattu toute la nuit pour ne pas... et bien tout simplement pour ne pas la violer.
Là ce n'était pas son esprit logique qui lui indiquait ce dernier point mais tout simplement ses yeux. Les cernes qu'il avait sous les yeux ne trompait pas, et cela voulait aussi dire qu'il n'avait pas dormis, ou du moins qu'il n'avait pas dû dormir beaucoup, ce qui en plus de la gêner un petit peu plus la fit se sentir coupable. Elle n'était pas responsable de ce qu'elle faisait quand elle était plongée dans le sommeil certes mais ça ne l'empêchait pas de se sentir désolée pour le guerrier itinérant.
Une autre question se posait cela dit. Certes, il avait été gênée, certes il n'avait pas beaucoup dormis mais était il possible qu'il y ait pris un minimum de plaisir, voir même plus qu'un minimum ? C'était une question qui méritait réflexion... Et elle aurait adorée pouvoir noter toutes ses observations dans son carnet, mais ce n'était actuellement pas recommandé. Kalet aurait cru qu'elle écrivait pour lui et aurait sûrement attendue qu'elle le lui montre, et il se serait posé encore plus de questions en voyant qu'elle le cachait en rougissant encore plus fort. Alors elle se contenta de noter toutes ces informations dans un coin de sa tête avant de finir par simplement se lever et sortir hors de la tente pour constater qu'aujourd'hui, c'était encore une magnifique journée qui se profilait à l'horizon.
Elle se rappela soudainement qu'elle avait laissée sa charrette un peu plus loin, cachée dans des buissons. Se dirigeant vers cette dernière, elle pria intérieurement pour que personne ne l'ait trouvée et ait eu l'idée de la fouiller. Au pire il aurait vu qu'elle ne contenait que des bouquins mais peut-être que l'un d'eux se serait dit finalement que l'un de ces bouquins avait peut-être de la valeur ? Lorsqu'elle y arriva enfin, elle constata que rien n'avait été volée et monta au « volant » de ses chevaux pour les diriger vers le campement. Lorsqu'elle y arriva, elle vit Kalet qui la cherchait du regard et vint se stationner à coté de lui. Lorsqu'il la regarda enfin, elle avait déjà sortit son carnet sur lequel était écrit.
« Nous y allons quand tu le souhaites.
Car oui, il l'avait tutoyé juste avant donc elle ne voyait pas pourquoi elle ne pourrait pas faire de même. Elle reprit son carnet et nota les mots suivants avant de le lui montrer à nouveau.
« Si tu souhaites stocker les affaires de ton campement dans ma charrette, ne te gêne pas. Mes chevaux sont robustes et ce n'est pas un peu de poids supplémentaires qui va les déranger.
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Sam 15 Déc - 11:39
Il m'était difficile de savoir si j'étais blême de par le manque de repos, ou bien rouge de par la gêne que m'avait provoqué cette longue étreinte nocturne... Sans doute un curieux mélange des deux à vrai dire. Cependant je me souciais assez peu de l'image que je renvoyais à l'hybride, pour la simple raison qu'elle aussi vira au pivoine, ce qui m’arracha un léger sourire alors que, libéré de ses bras, je me redressais un peu. C’était un juste retour des choses...Et je dus m'avouer un peu rassurer qu'elle aussi soit rendue quelque peu confuse par l'état des choses, cela me prouvait que malgré ses offres déplacés elle partageait quelque peu mon état d'esprit.
"Il n'y a pas de mal, ça ne sera pas la première nuit blanche que je passerai... Bien que je dois avouer qu'il ne m'était encore arrivé que j'en passe une alors que je profitais de ma tente ! D'ailleurs ce n'est pas un problème en soit, je doute que vous ayez souvent à partager la couche d'autrui... A moins bien sûr que vous n’ayez un amant et dans ce cas je le verrai mal se plaindre de cet état de fait !"
Mes dires se voulaient plus humoristiques qu'autres choses, bien sûr je n’avisa été jamais un plaisantin doué, mais il m'arrivait parfois d'essayer d'alléger l'ambiance, même si généralement je ne faisais que la complexifier malgré moi... Quoi qu'il en soit elle ne tarda pas à sortir de la tente, ce que je mis tout d'abord à profit, pour enfiler mon armure, bien que cela ne soit pas une tâche aisée dans un lieu aussi exiguë, même si j'en avais l'habitude. Une manie que j'avais récupéré après avoir aperçu un mercenaire avec qui je travaillais sortir de sa tente sans aucune protection et recevoir dans l’instant qui suivait une flèche en plein torse... Bien sûr à vrai dire mon armure ne me sauverait pas d'une flèche bien ajustée, et cette dernière pourrait aussi bien transpercer la toile de ma tente, mais c'était une précaution qui ne pouvait pas faire de mal... Une fois cette "gymnastique matinale" effectuée je m'empressai d'enrouler la fourrure, et portant cette dernière sous le bras, al sortit de la tente. Je ne vis tout d'abord pas Sanael, mais je ne m'en inquiétais pas, il serait très surprenant qu'elle soit animée d'intention hostile après ce qui s'était passé, quant à ce qu'elle faisait, cela ne regardait qu'elle.
J'en profitais pour, après avoir reposé la fourrure au sol, défaire la tente, tâche que j'achevais quand je me redressais brusquement, aux aguets. Les sons qui me parvenait, pas de chevaux et roulements d'essieux, étaient caractéristique, un chariot approchait et il était... Tout près ! Je dus m’avouer extrêmement surpris, quand après en avoir cherché quelques instants l'origine du regard, de ce fait et encore plus en me rendant compte que la responsable était tout simplement mon invitée...Voila une chose qu'elle m'avait omis de dire et bien que c'étai un point important, je ne voyais pas comment la blâmer, d'autant plus au vu de l'offre qu'elle me faisait... Jusque là j’avais accroché toile et fourrure au flanc de mon cheval, ce qui gênait aussi bien ce dernier que moi même, les déposer à l'arrière du véhicule serait donc bienvenu. J'achevais donc rapidement de rassembler mes affaires, autre que celle que je portais sur moi, à les lier par une corde solide que j’avais rangée dans une besace, puis à les poser sans ménagement sur les planches de bois avant de revenir près de l'hybride.
"Tu aurais pu me dire que tu avais un chariot... Oh ça n’aurait pas rangé grand chose, mais j'avoue ne pas savoir si je dois craindre ou espérer que tu me réserves d'autres surprises. Attendez moi quelques instants, que j’aille chercher ma propre monture, et nous partons."
Ça risquait bien sur de me ralentir, mais çà moins de problèmes quelconques je devrai rejoindre tout de même la caravane dans les temps. Ce fut donc avec confiance que je me retournai, me dirigeant vers l'arbre auquel j'avais attaché mon cheval, une protection bien minime face au vol et au risque qu'il rompe ses rênes, mais je n'avais rien trouve de mieux. Heureusement pour moi j'avais veillé à choisir un coursier docile et de fait ce fut sans soulagement particulier que je le retrouvais là où je l'avais laissé. A mon approche il renâcla un peu, malgré le fait que je m'étais assuré qu'il puisse boire, le manger étant une question qui ne se posait pas avec l'herbe environnante, jusqu'à ce que je lui flatte le cou, puis défasse les rênes, le libérant ainsi de l'arbre. Je montais ensuite dessus avec aisance, puis adopta un trot léger pour rejoindre Sanael... Bien sûr je laissais derrière nous des traces de notre campement, tels que le cercle du feu que je n’avais pas pris le temps de défaire. Mais de toute manière un pisteur un tant soit peu capable remarquerait les brins d'herbes que nous avions fait se coucher au travers de notre repos, alors je ne m'en préoccupais guère.
"Nous pouvons y aller, n'hésite pas à me dire si tu as besoin ou doit faire quelque chose..."
La suite se passa à peu près sans encombre, nous partîmes vers le Sud à une allure raisonnable, afin de ne pas trop épuiser nos monture. Il fallait avouer cependant que, malgré le fait que je veillais à rester à sa hauteur, le manque de conversation entre nous était assez flagrant, bien qu'il était vrai qu’elle avait une excuse... Sans doute cela valait il mieux ainsi, même si le voyage était ainsi des plus moroses.
Cela faisait ainsi plus de trois heures que nous avancions côte à côte quand soudainement, les chevaux se mirent à être pris de panique, sans raison apparente. Je vis un bref instant un renard filer juste entre leur jambes, juste suffisamment longtemps pour que mon regard perçoive l'éclat de métal qui fut lancé dans ma direction... Il était trop tard pour esquive,r d'autant plus que cela était presque impossible sur une monture, de toute manière je ne réagissais même pas, pris au dépourvu par cette attaque. La courte lame, sans doute une dague de jet, s'enfonça dans mon épaule. La douleur fut telle que je basculais brusquement en arrière et, n'ayant pas d'étrier, tombait au sol, ce qui aggrava un peu ma douleur. cette dernière était telle que je ne percevais presque plus rien, la vision embrumée par un voile rouge, alors que mon esprit, paradoxalement analysait à toute vitesse la situation.
Au vu de l'arme qui m’avait frappé et de la ruse employée pour effrayer nos chevaux il s'agissait surement de brigands, mais comment avaient ils fait pour demeurer inaperçu ? Je repassais dans ma tête toutes les ruses que je connaissais, jusqu'à ce que je me rappelle d'une d'entre elle pouvant justifier cela. Ils avaient dû creusés un trou dans le sol, guettant le passage de quidams tels que nous avant de s'en prendre à eux.... C'était bien pensée... Des vois me parvenaient, péniblement, ils étaient deux, juste deux, ça rendait la situation d'autant plus lamentable... Je ne comprenais pas la moitié de ce qu'ils disaient, mais il était question de chat, de vente et de profit... Ces mots me parurent tout d'abord mal venus, puis établissant les liens je compris... Ils désiraient vendre Sanael... Oh peu probable qu'ils soient des "vrais" esclavagistes, ces derniers n'agissaient pas ainsi. Mais cela était suffisamment pour accroître la haine que j’éprouvais leur égard... Suffisant pour que je ne sois plus à même de contrôler la seule chose qui pouvait nous sauver de ce mauvais pas...
Cela faisait des heures qu'ils étaient en planque.... Une tâche pénible de l'avis des deux brigands, mais qui en valait la peine, de nombreux marchands traversaient les plaines, et la réputation de cette zone, qu'on disait sure, faisait que rare étaient ceux à se promener avec une lourde escorte, à peine un ou deux gardes dont ils feraient leur affaire grâce à l'effet de surprise...
Ce dernier était bien préparé, tout d'abord ils relâchaient un renard pour perturber les chevaux, puis alors que leurs maîtres tenteraient de les clamer ils les tueraient, sauf s'il s'agissait du marchand, qui souvent avait bien des choses intéressantes à dire. Quoi qu'il en soit quand ils entendirent depuis leurs caches un chariot approché, avec à ses cotés une seule monture, ils ne se firent pas priés pour agir, certains de s'en tirer à bon compte...Et cela s'avéra être le cas. il n'y avait que deux personne. Un type aux allures de mercenaires et une jeune femme qui n'arborait nul arme. Qui plus est leur plan fonctionna parfaitement et en un mouvement l'un d'entre eux élimina le protecteur de la donzelle, lui lançant avec précision son arme de jet avant d'aller saisir les rênes de sa monture avant qu'elle ne s'enfuient. Ce que fit également comparse pour les montures du chariot, alors qui'il menaçait la jeune femme d'une hache. Un d'entre eux, celui qui avait abattu le guerrier, alla voir ce qu'il y avait à l'arrière du chariot... Presque rien, du moins rien de valeur. Si on exceptait la valeur des chevaux eux même, cet assaut rapportait un butin bien misérable. Jusqu'à ce qu'il remarquent la particularité de la jeune femme, ce sur quoi ils échangèrent brièvement à voix basse.
"T'as vu cette donzelle ! Ses oreilles...C'est pas normal, et je suis que le reste de son corps doit présenter de pareils anomalies..."
"Pour sûr ! Un rebouteux ou un sorcier donnerait cher pour étudier un pareil phénomène ! Ou même des forains seraient ravis d'exhiber pareille chose..."
"Certainement, on devrait pouvoir en tirer un bon prix... Mais elle est bien faite, il serait dommage de ne pas en profiter..."
"Pas faux, en plus elle crie même pas, elle attend sans doute que ça... Allez j'y passe le premier !"
Sans admettre de protestations de la part de son comparse il lui fourra les rênes qu'il tenait entre les mains et s'apprêta à monter sur le chariot, pour mettre en oeuvre ses désirs lubriques... Mais avant qu'il puisse faire quoi que ce soit en ce sens un râle rauque, bien trop fort pour être celui d'un mourant attira son attention. Tournant la tête un simple coup d'oeil sur le guère qu'ils croyaient mort lui suffit à comprendre la situation. Cette posture légèrement courbée, ces traits déformé par la rage et ces yeux presque vitreux... Ça ne faisait aucun doute.
"Merde... Un berserker..."
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Dim 16 Déc - 0:38
Il accepta son offre et chargea rapidement tout son barda à l'arrière de sa charrette. Même si ce dernier n'était pas bien encombrant, cela ne devait pas être très pratique pour son cheval non plus qui devait avoir cette tente qui lui tapait contre les flancs à chaque fois qu'il avait le malheur de faire un pas, et elle eut bien l'impression que ladite monture acceuillit avec soulagement le fait de n'avoir que son cavalier à porter.
Puis ils se mirent simplement en route. Au moins Kalet était intelligent, il ne tentait pas de lui parler toutes les 3 minutes pour rompre la monotonie avant de se rappeler que oui, elle ne pouvait pas répondre oralement. Ca semblait très stupide annoncé comme ça, mais elle avait eu 2 ou 3 occasions de voyager une heure ou deux en compagnie de compagnons de route rencontré au hasard des chemins et ces derniers semblaient tous souffrir de pertes de mémoires aussi soudaine qu'agaçante puisqu'ils n'arrêtaient pas de lui parler, avant de rire de manière gênée en s'excusant car ils avaient oublié qu'elle était muette. Et ça l'avait énervée prodigieusement même si elle n'en avait rien montré ! Elle le SAVAIT qu'elle était muette, et ça ne l'avait jamais dérangée... à part quand on le lui rappelait toutes les 10 minutes parce qu'on était pas foutue de s'en rappeler, alors qu'il s'agissait tout de même d'une caractéristique marquante !
Bon Kalet avait faillit flancher quelque-fois. Il avait ouvert la bouche, prit une inspiration pour engager la conversation, puis simplement relaché ça en un banal soupir, ce qui avait fait sourire la petite féline plus d'une fois. Il était dur de s'habituer au mutisme lorsqu'on y avait jamais eu à faire auparavant, et pour la plupart des gens qu'elle rencontrait, Sanael était la toute première muette avec qui ils avaient eu le plaisir de parler, sans mauvais jeux de mots.
Et bref, même pour elle le voyage avait été monotone, et plusieurs fois elle avait eu l'envie de prendre son carnet pour engager la conversation, mais elle s'était ravisée en constatant que la route était des plus mauvaises par endroits et que tout ce qu'elle essayerait d'écrire sur cette dernière serait totalement illisible pour son interlocuteur. Bref, le voyage promettait d'être monotone au possible... Arrivée à la cité d'Almare, elle rattraperait le temps perdu en parlant un peu avec Kalet...
Du moins, elle dût sortir de ses pensées au moment ou un renard traversa brusquement la route devant eux. Là ou le cheval de Kalet manqua de se cabrer, ses chevaux à elle se contentèrent de regarder la bête d'un œil presque vitreux, et vaguement intrigué, ce qui ne les empêcha pas de s'arrêter dans la plus pure tradition du « je fais une pause tout de même, parce que l'autre cheval là à eu l'air d'avoir peur. » Bref, les chevaux de Sanael étaient communément ce que l'on pouvait appeler des gros glands... absolument partisans du moindre effort et prenant autant de pauses que possibles pour brouter... et ils ne galopaient qu'en cas d'extrêmes urgences également.
Bref, la suite fut un peu trop rapide pour qu'elle ait le temps d'analyser correctement la situation. Kalet venait de se prendre une lame dans l'épaule, et des brigands avaient fait leur apparitions en parlant de la vendre, mais d'abord... le viol. Pour le coup, son esprit eut une sorte de petit bloquage. Comment les choses avaient pu déraper si vite ? Pourquoi depuis tout ce temps, il n'y avait pas eu la moindre attaque, rien du tout, alors qu'elle voyageait parfaitement seule, et maintenant qu'elle avait trouvé un compagnon de route sympathique, 2 crétins arrivaient et le tuaient en essayant de braquer la féline probablement la plus pauvre de tout le monde d'Arlunne ?
Du moins... Non ? Elle tourna la tête en même temps que le brigand qui annonçait qu'il s'agissait d'un Berseker. Elle n'en avait jamais entendu parler mais ne fut pas plus surprise que ça... Si 2 brigands attardés étaient capables de connaître cette... espèce de trance, alors c'est que c'était assez courant pour qu'elle n'ait pas le droit de s'autoriser de la surprise. Elle retourna la tête vers le brigand qui était en ce moment juste en face d'elle, mais toujours tourné vers Kalet transformé... et y vit sa chance pour attaquer.
Etre une féline apportait certains avantages... Comme celui de ne pas avoir d'ongles, mais des fentes au bout de chaques doigts contenant tous une griffe retractile. Un moyen de défense vicieux dont elle se servait peu, préférant de loin utiliser sa dague largement plus intimidante lorsque c'était possible. Sauf que cette fois... ça ne l'était pas. Elle n'avait qu'une seconde pour réagir avant que le brigand ne réalise qu'elle était toujours là et que la prendre en otage serait un bon moyen de calmer son compagnon de route.
Elle sortit donc la griffe de l'index de sa main droite et la planta dans l'oeil gauche du brigand au moment ou il se tourna vers elle, prêt à exécuter son plan de prise d'otage... L'effet fut immédiat ! Il hurla instantanément sous le coup de la douleur fulgurante et recula d'un coup sous l'effet du choc... Le brigand n'était plus là, mais l'oeil était toujours planté sur sa griffe. Elle fouilla rapidement dans sa sacoche, y trouva un bocal vide et rétracta sa griffe au dessus de ce dernier, ce qui fit tomber l'oeil transpercé duquel pendouillait toujours un bout de nerfs optiques dans ledit bocal qu'elle referma.
Laissant le soin du combat à son nouvel ami qui semblait rompu dans ses techniques, elle abandonna sa charrette pour grimper habilement à un arbre, préférant observer le combat de loin. Elle sortit son carnet, prête à noter touts les mouvements non seulement utilisés par Kalet, mais également par le bandit restant. L'autre s'était évanouit sous le coup de la douleur.
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Dim 16 Déc - 11:29
... Le berserker...
Cette transe maîtrisé par un nombre relativement conséquente de personne, des fois grâce à un entrainement subi depuis leur plus jeune âge comme moi, soit par un potentiel latent "activé" par un évènement déclencheur, n'était pas une simple furie guerrière comme certains le croyaient... La faute incombait aux légende qui assimilaient ceux maîtrisant cet état à n'importe quel fou furieux se laissant dominer par sa haine, incapable de faire la distinction entre allié et ennemi...Et là était la distinction, du moins pour moi, entre une simple haine incontrôlée et le berserker, ce dernier permettait de conserver un minimum de lucidité, bien sûr obscurcie par des sentiments chaotiques et intenses, mais qui éviteraient tout incident extrême. Cet état me permis de transcender ma douleur , ainsi que la fatiguer dû à ma nuit perdu, et malgré ma blessure je me relevais prestement, à la grande surprise des ruffians, qui interrompirent leur besogne et me fixèrent avec des visages apeurés, auxquels je ne fis que répondre par un sourire sadique... Ce dernier s'accrut encore quand Sanael parvint à éliminer un d’entre eux de manière subtile et efficace... Cependant elle n'était pas allé jusqu'au bout, mais ce n’était qu'un détail. L'autre brigand, partagé entre le sort de son camarade et l'inquiétude que je causais chez lui peina à dégaine un couteau, plus long que celui qui m’avait frappé, il allait sans doute s'en servir au corps à corps. Je n'allais pas lui en donner l'occasion. J'avais déjà, à pas rapide, comblé la moitié de la distance qui nous séparait et c'était amplement suffisant pour ce que je comptais faire... Dégainer mes lames ne me vint pas à l'esprit, cela prendrait trop de temps et... De toute manière une autre idée m'était venue à l'esprit. Ma main se saisit brusquement du manche du couteau fiché dans ma chair, pour l'en retirer avec force... Quand je disais que je demeurais conscient dans ce t état,c'est relatif, étant pris d'une détermination proche de la bêtise et ne prenant plus en compte la douleur que me causait mes gestes et les conséquences qui allaient bien souvent avec. Ce nouveau geste provoqua une nouvelle mimique de stupeur chez mon opposant, mimique qu'il conservera dans la mort, puisque dans le même geste je lui avais rendu son couteau, entre les deux yeux.
Juste retour des choses, sauf que j’avais été plus adroit. Ne me souciant guère de l'hémorragie relativement abondante de mon épaule je me retournais vers Sanael, alors que le second brigand était étendu au sol juste à côté du chariot. Elle lui avait arraché un oeil, mais ce n'était pas assez. Du'un bond preste je me retrouvais sur le banc du chariot juste à côté d'elle, un second saut et je me retrouvais sur le corps du second bandit et sans plus attendais j'assénais de violent coups de poings dans son visage. J'alternai s mes mains pour frapper, afin de ne lui laisser aucun répit, même si cela aggravait la blessure de mon épaule. Sous mes phalanges je pouvais sentir ses os craquer, et il me sembla un instant qu'il reprit conscience, mais juste suffisamment longtemps pour pousser un dernier soupir quand mes poings réduisirent son cerveau à l'état de bouillie... Mais sa mort ne me suffisait pas, il fallait plus, encore plus, et ainsi je continuais à frapper rageusement ce visage jusqu'à ce qu'il ne soient plus qu'une masse sanguinolente et informe, mais là encore je continuais à frapper, même si mes mains ne rencontraient plus que le sol. Il me sembla entendre un ou deux craquement dans ma main droite, sans doute mes phalanges n’appréciaient elles guère ce traitement... Je continuais cet acte encore quelques minutes, chacun de mes coups étant accompagné d'un écoeurant bruit de succion dû à la chair de ma victime...
Puis au terme de ces minutes... Ce fut les ombres,je me retrouvais plongé dans des ténèbres intenses. Je ne savais pas ce qui se passait, je n’avais plus conscience de rien, ou du moins presque... Des visions honorifiques survenaient brusquement et je savais que physiquement , même si je ne le percevais pas présentement , j'y réagissais... J'avais appris un peu à contrôler ces crises. Mes hurlements de déments étaient devenus des gémissements et mes gestes violents des sanglot alors que je revoyais la mort de ma mère et de mon frère, mais dans des circonstances encore plus abominables que celles où ils avaient réellement péri... Sans doute étais je recroquevillé sur moi même, parcourue de quelques sanglots, puis parmi ces ombres obscurcissant mon esprit je ne pus m'empêcher de me demander ce que Sanael pensait de cela. Du fier guerrier qui désormais pleurer comme un enfant...
Il y avait une grande part de ridicule à cela sans doute, mais cela était ma malédiction, je n'avais d'autre choix que de la subir...
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mer 19 Déc - 2:32
Vu la rage dont faisait preuve Kalet, il y avait bien peu de chance que les brigands s'en sortent. Bon elle ne l'avait pas encore vu mais au vu de la rage qu'elle pouvait déceler dans son regard du haut de son arbre, il y avait de fortes chances que les brigands en questions ne puissent plus jamais tendre d'embuscades à qui que ce soit après ça.
Il s'approcha rapidement du premier brigand, celui qui ne s'était pas évanoui donc et qui avait encore ces deux yeux. Ce dernier dégaina un espèce de couteau de cuisine, oui il n'y avait pas d'autres mots. Lorsque l'on voyait la créature qu'il avait en face de lui, ça revenait à peu près à vouloir combattre un dragon avec un couteau de cuisine. Chose étonnante, Kalet n'avait pas encore dégainée ses lames... et il ne les dégaina jamais en fait. Il s'arracha le couteau qu'il avait dans l'épaule, ce qui provoqua une légère mimique de dégout sur le visage de la féline qui avait eu mal intérieurement pour lui, et le ficha entre les deux yeux du brigands. La lame y était enfoncée jusqu'au manche, ce qui témoignait là d'une sacrée force en même temps qu'une rage incommensurable. Il y avait beaucoup de choses à traverser dans un crâne humain, qui plus est pour la plupart assez dure, avant d'atteindre ce point vital qu'était le cerveau. Enfin, le brigand s'écroula sans grande surprise.
Elle croyait que c'était finit, mais le berseker porta immédiatement son regard sur l'autre bandit encore inconscient. Il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour comprendre qu'il avait décidé de ne pas laisser de survivants. Elle se demandait ce qui avait bien pu provoquer une telle rage en lui pour qu'il s'acharne à coup de poings aussi violent sur le visage d'une personne de toute façon vouée à mourir d'une hémorragie interne autant qu'externe au vu de son œil en moins ? Elle notait tout ce qu'il se passait dans son carnet afin de pouvoir l'étudier plus tard à loisir, même si elle se faisait déjà quelques opinions dès à présent.
Apparamment, l'état de berseker provoquait chez celui qui en était victime une rage incommensurable. Ce n'était pas seulement à cause des bandis qu'elle s'était réfugiée dans son arbre même s'ils y étaient grandement pour quelque-chose, mais aussi à cause de Kalet. Elle se méfiait de ces états de combat surnaturels ou la force était décuplée, car rien ne lui indiquait qu'il savait encore faire la différence entre ses alliés et ses ennemis. Alors oui, il s'était proprement enragée lorsqu'il avait entendu qu'ils voulaient la vendre à un marché d'seclave mais également la violer, ce qui était louable puisque son état avait été provoqué par le désir de la protéger, mais est-ce qu'il était encore capable de déceler qu'elle était son alliée dans son état ? Rien n'était moins sûr vu la détermination qu'il avait actuellement à vouloir transformer la tête du brigand en pudding, ce qu'il faisait plutôt bien.
Les coups avaient été si violents qu'il y avait des marques de sang jusqu'à 2 mètres à coté de la victime. De belles giclées de sang qui, si on les suivaient, nous menaient à un homme sans tête. Kalet continua à taper longtemps après la mort de l'individu, et elle entendit quelques craquements qui ne pouvaient plus venir de la tête de l'homme mort (puisqu'il n'en avait plus). Elle en déduisit rapidement qu'il devait s'agit de ses doigts, en ayant de nouveau mal pour lui et en se demandant s'ils étaient fracturés ou non. Elle compta dans sa tête le nombre de secondes durant lesquelles il continua à taper alors que la victime était de toute évidence aussi morte qu'on puisse l'être sans le moindre doute possible : 88 secondes... Elle ne descendit toujours pas de son arbre, tout en se demandant s'il arriverait à sortir de cet état. Si ce n'était pas le cas, elle attendrait simplement qu'il s'éloigne en priant pour qu'il ne la remarque pas.
Puis il se passa quelque-chose à laquelle elle ne s'attendait pas du tout. Le berseker... s'écroula. Etait-ce finalement l'hemmoragie de son épaule qui avait eu raison de lui ? Elle en doutait un peu vu comment il avait pu continuer à cogner comme s'il n'avait rien. Le silence était retombée sur la plaine... Un silence de mort si elle avait voulu faire une analogie peu subtile. Les oiseaux qui étaient là avant l'attaque s'était enfui devant l'agitation omniprésente de la bataille, et lorsqu'ils n'étaient plus là pour chanter comme ils le faisaient habituellement, elle devait bien avouer que ça la mettait mal à l'aise.
Ah attendez ? Elle avait pensé que c'était le silence, mais quelque-chose parvenait à ses oreilles. C'était des gémissements à n'en pas douter. Impossible ! L'un des deux brigands serait encore en vie ? Pas très rassurée, elle finit par descendre prudemment de son arbre et s'approcha de la source des pleurs... pour constater qu'il s'agissait de Kalet. Etait-ce un effet secondaire de sa transe guerrière ?
Elle n'en savait rien, mais puisqu'il était allongée sur le dos elle pouvait constater que sa blessure saignait toujours. Il aurait été étonnant qu'elle se referme d'elle même après un lancer de couteau aussi précis. Enfin, s'il avait été précis il se le serait pris en pleine tête, elle aurait probablement été violée puis attachée et bâillonnée pour être vendue à un marché aux esclaves... Même si le bâillon n'aurait pas été très utile, elle se doutait qu'il aurait fallut de longue heures à ces deux crétins congénitaux pour comprendre qu'elle était muette.
Bref... Elle n'avait aucune connaissance en médecine, mais elle savait au moins comment désinfecter une plaie. Par chance, ses parents lui avaient laissée une bouteille d'alcool dans sa sacoche pour le cas ou elle se blesserait. Elle se saisit par la même occasion d'un chiffon doux, y appliqua le désinfectant improvisé et appuya sur la blessure.
L'effet fut plus ou moins immédiat. Kalet se réveilla d'un coup... et lui mit un coup de poing en plein visage. Elle ne savait pas si il était encore sous l'effet de sa transe mais n'eut pas vraiment l'occasion de se poser la question puisque, n'étant pas du tout habituée au combat et étant plutôt de nature à esquiver les coups (mais celui là elle ne l'avait vraiment pas vu venir), elle s'évanouit immédiatement.
C'était à elle d'être plongée dans un monde noir à se demander ou elle était. Comme par contre elle n'avait pas de souvenirs affreux à se remémorer, il ne lui restait plus qu'à attendre que son cerveau veuille bien initialiser le redémarrage....
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Sam 22 Déc - 23:33
Ces visons angoissantes, cauchemardesques, continuèrent durant un temps qui me sembla durer des heures, mais par expérience je savais que cet état ne durait jamais plus de quelques minutes, bien qu'il paraissait presqu'aussi impressionnant, à sa manière, que le berserker. Ainsi, petit à petit, le voile d'ombre se déchira pour me laisser recouvrir mes esprits. Je me rendis alors compte que j'étais étendu au sol, le visage comme d'habitude quelque peu ravagé par les larmes et dans le même temps toutes les sensations que l'état de berserker avait inhibées me revinrent avec une forme de brutalité. La température ambiante, la respiration... La douleur aussi, de fait j'eus le réflexe de plaque ma main sur mon épaule, la souffrance lancinante me vrillant un bref instant le cerveau, avant de s'apaiser tout aussi rapidement qu'elle était survenue. Sans surprise le sang ruissela sur mes doigt et ces derniers "rencontrèrent" rapidement la chair à vif... La plaie en soit n'était pas trop grave, juste profonde, mais il fallait désinfecter rapidement et panser, sans quoi j'allais rapidement me vider de mes forces , voir périr si la gangrène s'installer.Cette simple pensée vis à vis de ce qui était la pire crainte de tout combattant suffit à réactiver totalement mon esprit, encore embrumé des suites de l'état de berserker.
Tout mes sens désormais en alerte je me redressais, toujours la main sur l'épaules pour regarder autour de moi... Je pus ainsi constater que j'étais toujours aussi efficace. Sans arrogance aucune, car s'il était vrai que leur attaque surprise m’avait mis à mal, je m’étais déjà tiré de situation autrement plus délicate qu'une embuscade faites par deux bandits de grands chemins sans réels entraînement ni équipements, ça aurait été pitié qu'il m'ait tué... Enfin resté que'il m'avait mis dans un sale état, mais il était bine plus enviable que le leur. Un simple coup d'oeil à côté de moi me suffit pour apercevoir le corps de celui sur lequel je m'étais acharné. Vu son état il n'était pas difficile de deviner que j'étais couvert de sang, il allait falloir que je me débarbouille un minimum pour éviter d'attirer des êtres alléché par l'odeur du sang.... Cependant avant que je n'y songe plus avant je remarquais un second corps, qui ne devait pas être là.
Sanael !
Saisi d'une vive peur je m’approchais brusquement de son corps afin de l'examiner... Par là je n'entendais rien de dérangeant ou quoi que ce soit, je me gardais même de touchais de quelques manières que ce soit à son corps ou d'y lorgner une zone spécifique, me contentant d'un rapide coup d'oeil. Ce dernier me permit de constater avec soulagement qu’il n'y avait nulle trace de plaie ou même de sang sur elle, si ce n’était sur ses mains, mais il ne provenait apparemment pas d'elle... Par contre le bleu qu'elle affichait au visage me permit de deviner le pourquoi de son état, plusieurs de ceux qui avaient tenté de me calmer lors de mon intronisation parmi les rangs des berserkers avaient affichés les mêmes plaies... A vrai dire je m'étais un peu attendu à ce qu'elle reçoive un mauvais coup de ma part si elle s'approchait trop. Dans l'état de berserker lui même j'étais capable de faire la distinction entre mes alliés et mes ennemis, mais lors de l'état de démence qui suivait, impossible. Il était déjà heureux que, si elle m’avait approché, elle n'ait reçu qu'un seul simple et unique coup de poing , qui ne lui laisserait sans doute pas d'autre séquelles qu'une migraine après son réveil. C'était suffisant pour que je culpabilise, bien sur elle avait sa part de responsabilité, mais à nouveau j'avais fait du mal gratuitement à une personne à cause de ma malédiction. D'autant plus que même sans parler d'affection particulière o u autre je l'appréciais cette petite. Mes remords furent d'autant plus grand quand je remarquais ce qu'elle avait à ses cotés, un chiffon imbibé d'un liquide à l'odeur reconnaissable entre toute. De l'alcool et la manière dont elle s'en était servi ne faisait aucun doute, elle avait voulu désinfecter ma plaie, moi même j’avais déjà eu recours à pareille méthode. Elle ne s'était approché de moi que pour me soigner, je ne pouvais même pas la blâmer d'avoir été "irresponsable".
Cependant je ne pouvais rien faire, enfin j'aurai pu la réveiller de force, mais ça aurait été désagréable pour elle et il valait mieux qu'elle récupère lentement. Je me contentais donc d'achever ce qu'elle avait commencé e faire ne récupérant le chiffon et en l'appliquant sur ma plaie. tombé au sol il était sans doute peu recommandé de s'en servir, mais au moins éviterai je ainsi le pire. Affichant une grimace en sentant la brûlure du désinfectant sur ma plaie je finissais de regarder l'état des alentours, l'autre brigand était bien mort, le chariot était toujours là, mais mon cheval, paniquait par tout,cela, en avait profité pour s'enfuir. Il fallait s'y attendre, on me l’avait loué et de fait il n'affichait aucune fidélité particulière à mon égard, il était déjà heureux que l'attelage de Sanael ne l'ait pas imité... Par contre il allait falloir que je rembourse à la guilde qui me l'avait prêté et au vu du prix de pareille monture je doutais que mes économies y suffise, même si on y ajoutait les bourses des gredins... Cela me mettait en posture délicate, du moins je le serai une fois arrivé à Almarre. en attendant je décidais d'écarte ce problème, pour m'occuper de ceux présent. Ainsi dans un premier temps je détroussais les brigands de leur bien ,récupérant leurs, lames de mauvaise facture, mais dont je devrai pouvoir titrer quelques sous, leurs bourses qui contenaient un vingtaine de pièce en tout d'origine différentes que je devrai faire évaluer ainsi que deux trois babioles, dont un bandage passablement propre que j'utilisais sur le champs pour mon épaule et des vivres. Je leur laissais par contre leurs tenues élimées qui tenait plus du vêtement que de l'armure et qui en conséquent et au vu de leur état serait presque impossible à revendre, je me servis cependant d'un bout de chemise, que je déchirais, de l'un d'entre eux pour essuyer tant que possible le sang qui me recouvrait. Je déposais la somme de mes rapines à l'arrière du chariot puis, caressant un peu l'encolure des montures au passage, je revenais vers l'hybride.
Ma monture partie je n'avais pas le choix, j'allais devoir partager le chariot avec elle, mais au vu de son état la situation présente allait être simple, j'allais la déposer à l'arrière et pendant qu'elle récupérerait je prendrai les rênes. Il me suffisait donc maintenant de la transporter, ce qui serait simple ne temps normal vu son poids, mais je ne pouvais maintenant me servir d'un seul bras et de fait la prendre et réussir à la caler sur mon épaule intacte s'avéra une opération particulièrement ardue, d'autant plus que je m’efforçais d'être "respectueux"... J'y parvenais cependant au terme de trois minutes d'efforts acharnées. La déposer ensuite à l’arrière du véhiculée, dans une position aussi confortable que possible à mon avis, et prendre les rênes de l'attelage s'avéra aisé, laissant derrière moi les corps des brigands, sans la moindre sépulture. Après tout n'était il pars normal que les charognards nourrissent leurs compères ? Et à vrai dire peu m'importait ce qui avait pu les amener à suivre cette voie, ils nous avaient attaqués et en avaient payés le prix, point.
Heureusement les chevaux de Sanael était réellement des plus dociles et je n’avais aucun mal à les diriger avec une seule main. Ainsi je reprenais notre voyage, à un rythme similaire à celui que nous avions avant l'assaut, cependant j'avais un peu dévié de notre trajet initial afin de m'approcher d'une rivière que je comptais longer. Il n'y avait pas d’autres moyen de que de me laver et de faire de même avec mon armure pour me défaire entièrement du sang qui me recouvrait, la tunique du brigand n'avait pas suffit entièrement à cela et je préférai éviter tout incident. Cependant une fois rejoint la rivière je ne m’exécutai pas directement, car ce serait laisser le chariot sans surveillance et je préférai encore risquer d'être assailli par des bêtes sauvages que me retrouver seul et à pieds dans ces plaines... Bien sûr c’était un peu paradoxal car ça signifiait que j'attendais pour cela le réveil de Sanael, alors que la dernière chose que je souhaitais était qu’elle m'observe dans mes ablutions... Je secouais par ailleurs la tête à l’instant même où cette idée me vint à l'esprit. C'était lui manquer de respect de songer qu'elle ferait pareille chose, bien qu’il était vrai que pour ma défense au vu de sa proposition de la nuit dernière cela n'aurait pas été des plus surprenants, non ? Quoi qu'il en soit je regardais fréquemment derrière moi pour voir si elle s’était discrètement réveillée. Cela faisait deux heures qu'on avait repris la route et je devais avouer que je commençais à m'inquiéter des conséquences de mon coup de poing...
J'allais attendre encore un peu et si elle se réveillait pas d'elle même j'allais moi même tenter de lui faire reprendre ses esprits.
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Lun 24 Déc - 5:07
On ne connaissait finalement pas grand-chose de la race de Sanael. Mi-humaine mi-chatte, comment une telle créature pouvait-elle naître ? Est-ce qu'un humain avait décidé soudainement qu'il était temps de... ahem, faire crac-crac avec une chatte ? C'était peu probable... Le fait était qu'elle ne savait même pas elle même d'ou elle pouvait bien venir, mais elle s'était souvent demandé si des gens étudiaient ceux de son espèce, voir même s'il existait d'autres spécimens comme elle. En tout cas, s'il y avait des érudits qui étudiaient son espèce, supposons, et qu'il se demandait si cette dernière était plus résistante aux coups... La réponse était non.
Elle flottait dans un espèce de vide noir depuis un certain temps maintenant et ça commençait doucement à l'énerver. Elle hurlait à son cerveau de commander l'ouverture de ses yeux, mais visiblement ce dernier jugeait qu'elle n'avait pas encore assez récupérée. Bin oui tient, ça devait faire deux heures qu'elle flottait dans ce vide intersidéral mais noooon, toujours pas assez récupéré.
Alors qu'elle n'y croyait plus, elle se sentit ENFIN aspirée vers le monde réel en même temps que ses yeux s'ouvraient. La première chose qu'elle vit fut le ciel, mais ce dernier ne bougeait pas. Son esprit logique lui donna tout de suite l'explication : Elle était arrêtée. Le bois qu'elle sentait sous elle était celui du chariot, ce qui signifiait que Kalet avait dû l'y placer et très certainement décidé ensuite de reprendre la route, et maintenant il avait dû prendre une pause, probablement pour vérifier son état ou faire autre-chose.
Elle se redressa lentement, constatant au passage que la nature autour d'eux avait distinctement changer, signe que sa théorie était juste, et porta une main à sa tête directement à cause de l'énorme mal de crâne qui l'assailla dès qu'elle fut en position assise. Elle ne comprenait pas dans toutes les histoires qu'elle avait pu lire comment des gens pouvaient se faire assommer et se réveiller ensuite sans la moindre douleur. C'était peut-être possible après tout, c'était la première fois qu'elle se faisait assommer, mais ce n'était absolument pas son cas. Celui-ci était bien parti pour la tenir absolument toute la journée.
En tout cas, elle vit Kalet qui la regardait, la mine légèrement inquiète. Elle chercha des yeux sa sacoche, ne la trouvant pas et redoutant du même coup d'avoir perdu tout moyen de communication avec le monde extérieur, jusqu'à ce qu'elle réalise que cette dernière était juste derrière elle. Elle s'en saisit avec un léger soupir de soulagement, l'ouvrit et en sortit finalement son carnet sur lequel elle se mit à écrire quelques mots avant de les présenter à Kalet.
« Je vais bien, j'ai juste mal à la tête. Tu as un sacré coup de poing. »
Elle se remettait en question pour le coup. Toutes les fois ou elle avait été attaquée, elle avait toujours réussit à esquiver les coups avec une certaine aisance, mais là... Elle avait été complètement prise au dépourvue. Elle avait toujours eu une confiance un peu excessive en ces capacités d'esquives, mais maintenant elle avait un peu peur. Ce n'était qu'un coup de poing oui, mais si Kalet avait tenu un couteau entre ses mains à ce moment là ? Elle ne serait plus là pour réfléchir à tout ça non plus. Bon après tout, elle n'avait pas non plus de l'inquiéter. Même si elle tenait à sa vie, elle avait une philosophie plutôt simple vis à vis de la mort qui la frapperait fatalement un jour ou l'autre. Tant qu'elle était en vie, elle s'en fichait de la mort puisqu'elle était en vie, et une fois qu'elle serait morte, elle s'en fichait aussi puisque... bah elle serait morte.
Enfin bref, Kalet l'informa qu'il voulait aller se débarbouiller avant d'entrer en ville, ce qui était plutôt logique vu le sang qui maculait ses vêtements, et elle ne mit pas longtemps à identifier par la même qu'il ne voulait pas qu'elle regarde. Elle hocha doucement la tête en profita pour revenir s'asseoir à l'avant en évitant toutefois de faire des gestes trop brusques afin de ne pas raviver la douleur qui s'était installée dans sa tête et qui commençait gentiment à disparaître.
Elle attendit que Kalet sois partie pour noter toutes ses observations. Tout y passa, du style de combat de Kalet au coup de poing, puis à son évanouissement et aux sensations qu'elle avait eu lors de ce dernier. Une fois qu'elle eut finit de tout noter, elle ajouta encore juste un PS ou il était écrit : « Ne pas oublier de trouver un liquide pour conserver l'oeil. »
Car oui, elle avait toujours l'oeil du brigand dans son bocal, c'était d'ailleurs la seule partie de sa tête qui avait échappée au massacre orchestré par les poings de Kalet. Le problème étant que, même en ayant fait le vide d'air dans le bocal (ce qu'elle avait bien évidemment fait), il ne tarderait pas à se décomposer assez rapidement. Ceci étant noté, elle ne put s'empêcher de descendre de la charrette... et d'aller espionner le guerrier au bord de la rivière, un peu quand même... Après tout c'était la première fois qu'elle voyait un homme tout nu...
Il était de dos, donc tout ce qu'elle pouvait voir était ses fesses et son dos, ainsi que ses jambes relativement poilues... Il était... très musclé, il n'y avait pas d'autres mots, et elle ne parvenait pas à en détacher les yeux. Ce n'était pas de l'observation scientifique qu'elle faisait à ce moment là, juste du... bon vieux matage pur et dur. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était qu'il se retourne d'un coup, et ne puisse pas faire autrement que de la voir... ce qui bien sûr arriva... Elle devint toute rouge et se pencha bien bas en signe d'excuse avant de détaler en direction du chariot.
Une fois arrivée, elle s'y assit sans perdre de sa rougeur en songeant au fait que cette fois, elle allait probablement se faire engueuler... ce qui serait amplement mérité. Mais en même temps, son esprit lui repassait les images de ce qu'elle avait vu... et elle rougissait encore plus tout en ne pouvant s'empêcher de se les remémorer...
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mar 25 Déc - 12:47
La voir se réveiller et en état de communiquer par écrit fut un vrai soulagement, mon coup n’avait donc pas dû être trop fort pour avoir une réelle gravité. J'en profitai cependant sans plus tarder pour lui signifier qu'l fallait que je me défasse du sang qui me couvrait, c'était presque une nécessité. Je lui laissais donc la surveillance des montures et m'éloignais du chariot en direction de la rivière que j'avais longé, tout en demeurant assez loin pour ne pas être visible. Cela pouvait paraître un peu imprudent, car si j’avais gardé mes armes avec moi il n'y avait plus rien pour protéger Sanael, cependant au vu de ce qu'elle avait fait à l'un des brigands quelque chose me disait que le cas échéant elle saurait se défendre...Et puis au pire je ne serai pas long. Dans un premier temps je défis ma tunique de cuir et l'immergeais dans l'eau, qui se teinta d'un peu de rouge. Cependant le sang avait eu le temps de sécher et par conséquence il me fallut frotter un peu avant e parvenir à laver entièrement mon armure, malheureusement, ce qui était prévisible, elle était imbibée d'eau et il me serait impossible de la porter efficacement pendant quelques heures. Tant pis, je pouvais de toute façon faire sans.
Quoi qu'il en soit, voyant mon reflet dans l'eau, force fut de constater que je n'étais pas plus propre que ma tenue avant son lavage que j'allais devoir me nettoyer aussi. Par réflexe je tournais la tête de gauche à droite pour m'assurer qu’il n'y avait personne, et surtout pas l'hybride, puis je me dévêtis pour m'immerger dans l'eau, m'assurant que le torrent n'était pas trop mouvementé et ne représentait aucun risque. La sensation de froid qui parcourut mon corps me fit un bien certain après avoir passé plusieurs heures assis sur une monture ou à me battre et elle ne fut pas sans me rappeler ma contrée natale, et uniquement par de bons souvenirs... Je savourais donc la chose, les yeux mi-clos et balayant mon esprit pour quelques instants des doutes et des craintes. Cela n'empêchait pas néanmoins mes gestes d'être précis et vifs afin de rendre cette baignade aussi courte que possible, par simple précaution... Mais apparemment ce ne fut pas suffisant, car alors que je finissais de retirer la souillure carmine de mon corps et me retournais pour revenir sur la rive mon regard croisa celui de l'hybride sur la rive... Depuis combien de temps m’observait elle ? Qu'avait elle vu ? je l'ignorais et mon premier réflexe fut bien sur de porter mes mains entre mes jambes pour cacher ce qui devait l’être. Il semblait, au vu de sa propre réaction que nous avions tout les deux été pris au dépourvu. Je n'eus en tout cas même pas la pensée de la sermonner avant qu'elle ne disparaisse et il me fallut même quelques instants avant de totalement me ressaisir, sortir de l'eau et me rhabiller.
Cela ne suffisait pas cependant à faire s'effacer le rouge de mes joues, la situation qui avait eu lieu était vraiment embarrassante, à vrai dire il était probable que c'était la première fois qu'une femme me voyait nue, d'aussi loin que je m'en souviens et au vu de l timidité que j’éprouvais à leur égard ça n'arrangeait en rien la chose. Je retournais quand même au chariot, après m'être séché sommairement, enfilé mes habits de lin, attaché mes armes à ma ceinture, et pris ma tunique de cuir sous le bras. Je jetais cette dernière à l'arrière du chariot avant de rejoindre Sanael sur le siège conducteur, la fixant sans trop savoir comment réagir... Je n'aimais vraiment pas ce qu'elle avait fait, mais il était vrai que je ne lui avais pas dit de ne pas le faire, ça me paraissait normal, peut être pas pour elle...Bien qu'au vu de la gêne qu'elle même semblait éprouver elle devait comprendre la notion de pudeur. Et si ça avait un lien avec ses "avances" de l'autre soir ? Peu probable également, j'avais compris qu'elle l’avait fait uniquement car elle pensait qu'elle n'aurait pas le choix pour pouvoir profiter de mon feu... Nous étions grotesque à rester ainsi, rougissant aussi intensément l'un que l'autre et j'en avais conscience, ce qui me motiva à prendre finalement la parole même si je ne savais pas trop ce que j'allais dire...
"... Euhm... Pourquoi tu es venu Sanael ? Tu dois savoir qu'on ne regarde pas les gens en train de se laver ou quand ils sont nus, de manière général, hormis dans certaines circonstances, mais... Là ce n’était pas le cas... Bon c'est vrai que... En soit ce n'est pas grave, après tout il n'y aucune conséquence, mais tu.... Comprendras que c'est... Embarrassant."
C'était des dires minables, mais j'étais incapable de faire mieux ,et comme pour conclure je fis claquer les rênes pour mettre en chamarre les chevaux de l'attelage... Mais je trouvais finalement la force de calmer un peu ma gêne pour rajouter ensuite d'une voix un peu amusé, essayant de minimiser la gravité de la chose, car j’avais conscience que de toute manière je ne saurai pas comment "punir" Sanael en retour et encore fallait il que j'en sois capable.
"C'est la première fois qu'une femme me voie ainsi... Alors tu peux me di...Ecrire ce que tu as pensé de ce que tu as vu ?"
Je lui adressais un sourire qui se voulait rassurant, mais qui contrastait étrangement avec l'éclat de mes joues, qui allait cependant en s'apaisant. Il était vrai par ailleurs, qu'un peu puérilement, sa réponse m'intéressait.
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Jeu 27 Déc - 23:50
Naïve mais pas à ce point, Sanael avait tout de la petite fille prise en flagrant délit de bétise aggravée. Assise à la place conducteur de sa charrette, elle regardait ses genoux, les mains posées sur ces derniers, en rougissant plus fort que jamais. Elle entendait ses chevaux brouter paisiblement sans se soucier le moins du monde de ce qu'il se passait autour et elle réalisait qu'elle aurait donné n'importe quoi en ce moment même pour être à la place de l'un d'eux, à juste brouter et à ne se soucier de rien d'autre que de son prochain repas.
Qu'est-ce qui lui avait pris ? Elle se posait encore la question maintenant, et le fait que Kalet ne sois toujours pas revenu la faisait légèrement paniquer... Il ne lui fallait pas 30 minutes pour s'habiller non plus, et si ça se trouvait il était juste en train de réfléchir à une punition appropriée pour la petite féline. Oui oui, elle avait quelque-peu oublié qu'elle était une adulte en ce moment... Elle revivait son enfance en direct, et Kalet jouait le rôle de l'adulte qui était là pour la punir d'avoir fait une bétise.
Lorsqu'elle l'entendit enfin revenir, elle n'osa même pas lever les yeux dans sa direction, trop effrayée qu'elle était par sa réaction. Contrairement à ce que croyait Kalet... oui, elle savait très bien qu'il ne fallait pas suivre les gens pour les regarder se déshabiller, mais c'était encore son coté félin, ou plus simplement c'était Sanael tout court. Depuis toute petite, elle avait toujours été extrêmement curieuse de tout ce que la vie pouvait offrir, ce qui avait bien faillit lui coûter la vie une fois, et lui avait rapporté quelques punitions plusieurs fois. Ses parents lui avaient enseigné les notions de pudeurs, mais elle n'avait pas pu résisté aujourd'hui au fait de voir pour la première fois de sa vie un corps d'homme. Elle savait que ce n'était pas une chose à faire, et elle savait qu'elle ne pourrait même pas utiliser l'excuse qu'il ne lui avait pas dit qu'il ne fallait pas venir le mater car ça sonnerait vraiment trop faux...
Le silence qui s'était installé entre eux étaient vraiment pesants. Que elle-même sois silencieuse n'avait vraiment rien de surprenant, mais que Kalet le soit ne présageait vraiment rien de bon. Elle n'osait pas tourner le regard dans sa direction, de peur de voir des yeux sévères se poser sur elle... Ces mêmes yeux qu'avaient ses parents lorsqu'elle était prise en faute étant plus petite. Lorsqu'il se mit enfin à lui parler, elle releva brusquement les yeux pour constater que, non, ils n'avaient rien de sévère... En fait, il était aussi rouge qu'elle (ce à quoi elle n'avait pas pensée une seule seconde, qu'il puisse être aussi gêné qu'elle), et lui demandait sur un ton tout sauf accusateur pourquoi elle était venue en lui expliquant qu'il ne fallait pas venir regarder les gens tout nus... Ces mêmes choses que lui avaient expliqués ses parents il y a quelques années et qu'elle avait jugé bon d'oublier temporairement pour assouvir sa curiosité de petite chatte.
Tu comprendras que c'est embarassant... Oh oui, il ne fallait pas qu'il s'en fasse, elle le comprenait très bien. Elle avait même les joues tellement rouges qu'elles commençait à avoir vraiment chaud au niveau du visage... Il serait bon que ça se calme d'ailleurs, parce qu'elle devait avoir l'air ridicule à vouloir imiter à ce point une tomate.
Maintenant que Kalet avait finit, elle se demandait ce qui allait se passer. D'accord elle avait eu droit à une petite leçon de morale qu'elle n'oublierait pas de sitôt, mais maintenant ? Peut-être bien que la partie engueulade allait avoir lieu maintenant... vous savez, on vous fait la morale, et ensuite on vous annonce que malgré tout vous allez quand même être punie, juste histoire de briser tout les espoirs des gosses de s'en sortir sans dommages collatéraux.
Elle fut surprise en sentant le chariot redémarrer, puisque dans l'intervalle elle s'était remise à regarder ses genoux à nouveau, puis tourna lentement son regard vers Kalet. Ce dernier regardait la route d'un air sérieux. Elle tentait de sonder son esprit pour voir ce qu'il s'y tramait, sans rencontrer le moindre succès... cet homme là était un mystère complet lorsqu'il s'agissait de cacher ses émotions.
Il tourna la tête vers elle, ce qui lui fit avoir un très léger mouvement de recul, presque imperceptible, qu'elle arrêta net en voyant le sourire du jeune homme. En fait... Ce qu'il lui demandait était bien pire qu'une punition, il voulait qu'elle écrive ce qu'elle avait pensé de lui... nu... En temps normal, elle aurait refusé catégoriquement, mais vu que toute cette situation était arrivée par sa faute... il lui semblait qu'elle n'avait pas vraiment le choix.
Rougissant de toutes ses forces, à tel point que l'on pouvait à présent se demander quelle était sa couleur de peau originale tant l'intégralité de ce dernier était recouvert de rouge, elle se saisit lentement de son carnet, l'ouvrit puis se mit à écrire lentement, cherchant ses mots. Vous ne pensiez pas qu'il était possible de bafouiller en ayant un mode de communication exclusivement écrit ? Détrompez vous, Sanael était en train de prouver le contraire en ce moment même. Une fois qu'elle eut finit, elle leva le carnet à hauteur de son visage, tourné en direction de Kalet, mais surtout de manière à ce que ce dernier la cache tellement elle était gênée.
« J'ai trouvé... Déjà, je m'excuse... non, pardon d'être venue te regarder, c'était plus fort que moi. Oui j'ai regardé parce que j'avais env je n'avais jamais vu d'hommes nus auparavant... Alors oui, je suis venue regarder et je t'ai trouvé très jo beau. Mais tu es le premier que je vois, alors je ne sais pas si mon avis vaux grand-chose. Tu me plaîs Kalet... »
Beaucoup de ratures, et il lui avait fallut énormément d'efforts pour écrire les quatres derniers mots. Le guerrier ne ressemblait en rien au prince charmant qu'elle aurait aimé rencontrer... mais bon, le cœur avait ses raisons que la raison ne connaissait pas. En tout cas, la température de sa tête devait facilemen dépasser les 40 degrés celsius en ce moment, chose que Kalet ne pouvait pas vraiment voir puisqu'elle brandissait toujours son carnet en face de sa tête, se cachant du mieux qu'elle pouvait derrière ce dernier...
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Ven 28 Déc - 12:47
… Le tact n’était pas mon fort et la réaction de Sanael me le montrait bien... Moi qui avait voulu désamorcer la situation par un trait d'humour ne faisait que la rendre encore plus confuse. Je ne pus alors retenir un soupir las, me demandant comment on allait sortir de cette situation, quand je la vis sortir de quoi écrire, s’exécutant avec rapidité, précipitation et gêne. Peut être avancerions nous un peu ainsi. Je l'observais par conséquence faire, tout en gardant un œil sur la route, du moins jusqu'à ce qu'elle ait fini. Je me permettais alors de détourner mon regard pour lire ce qu'elle voulait me « dire », je courrais ainsi le risque d'être à nouveau surpris par une embuscade, mais je devais m'avouer trop curieux quant àce sujet.
Et je ne fus pas déçu, ce que je lus me faisant sourire, et ce n'était pas parce que je me moquais des quelques ratures présentes sur la feuille ou parce qu'elle se cachait derrière cette dernière, mais de par la candeur que je devinais au travers des mots écrits. Il était étonnant de voir comment sa maturité et ses offres bizarres elle pouvait être innocent ; c'était assez paradoxal, mais je n'en avais cure, me contentant de constater le fiat et d'y réagir., pour cela je me permettais de poser une main ferme sur son carnet pour la forcer, sans la brusquer pour autant, à baisser un peu cet ultime rempart entre mon regard et son visage carmin, elle n'avait pas à se cacher. D'autant plus que même si le sujet était un peu frivole au vu de sa réaction il s'agissait d'un sujet grave pour... En vérité pour nous deux pour être honnête.
"Tu m'as trouvé beau ? Tu m'en vois flatté. C'est la première fois qu'on me dit ça... Mais pour être sincère je suis bien plus honoré de plaire à une femme aussi charmante que toi.... Bien sûr je ne t'ai pas vu nue, rassure toi, mais il est aisé d'affirmer que tu es toi aussi mignonne et qui m'ait agréable de te regarder. Cependant... J'avoue maintenant craindre que tu voies d’autres hommes et que tu te rendes comptes que je ne suis pas si beau que ça."
Toutes ces phrases je les avais dites tours à tour d'une voix douce, puis un peu amusé, cependant je n'avais pas fini de parler et après une courte pause durant laquelle je détournais le regard pour observer la route, je lâchais dans un soupir et d'une voix plus grave.
"Néanmoins... Ne t'avances pas trop en disant que je te plais, après tout tu me connais mal et même si tu as déjà vu une de mes pires facettes toute à l'heure je... Je n'ai pas envie de te décevoir... Ne te méprends pas sur ce dernier point, je ne souhaite jamais décevoir personne."
Bon les premières phrases avaient été prononcés d'une manière assez grave, comme voulu, mais la dernière... Disons que c'était un rattrapage maladroit vis à vis de l'avant dernière, je ne voulais surtout pas qu'elle s'imagine des choses. Bien sûr je l'ai apprécié, mais rien qui ne... Rah je n'étais vraiment pas doué avec les femmes, c’était la première fois que j’avais le moindre échange avec une d'entre elle et il s'avérait des plus pathétiques... D'autant plus que pour je ne sais quelle raison je rajoutais, toujours aussi.
"Et pour cette même raison je te défendrai jusqu'à ce que nos routes se séparent..."
… J'avais l’art de détruire mes propre efforts, mais tant pis ce qui était fait était fait et même si j’avais grandement envie de lui laisser les rênes et de partir à l'arrière pour couper court à l'échange,ce que j'aurai pu justifier par la plaie à mon épaule qui me faisait légèrement souffrir alors que je manipulais l'attelage... Mais non avant de faire pareille chose je me devais au moins d'écouter sa ré »action et seulement, si elle n'attendait pas expressément une réponse, je pourrai lui laisser les rênes et me reposer jusqu'à la ville d'Almarre ou l'embarras devrait s'achever normalement, puisque je n'aurai plus de raison de rester avec elle.
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Dim 30 Déc - 3:10
Elle avait beau être intégralement gênée en même temps qu'intégralement rouge, elle continuait de trouver le jeune homme intéressant. Plus pour son coté guerrier, encore mois pour sa trance de Berseker qui était tout de même ma foi fort intéressante à regarder (tant que l'on était pas celle ciblée par cette rage), mais bel et bien pour son coté humain.
Elle avait bien sûr eu honte de le voir tout nu. Ce n'était pas une grosse affaire... Des hommes tout nus, elle en avait déjà vu, mais uniquement dans les livres sous formes de dessins. C'était bel et bien la première fois qu'elle voyait un homme nu... en vrai, et c'était bien plus intéressant à regarder que dans les livres. Mais c'était également affreusement gênant, en témoignant la rougeur de l'intégralité de son visage qui n'avait toujours pas diminué en intensité, même après tout ce temps. La cause ? Elle repensait en boucle à ce qu'elle avait vu, et en plus maintenant elle avait terriblement peur d'entendre la réponse du guerrier par rapport à ce qu'elle avait dit.
Non elle n'avait absolument pas renoncée à ses rêves de princes charmants, sauf que le prince charmant de chacune était... différent, du moins dans son esprit. Si elle avait voulu d'un prince charmant comme dans les livres, elle n'aurait qu'à eu rester dans la ville ou elle avait grandie. Tout les elfes masculins étaient des caricatures de prince charmants... Sauf que c'était bien là le problème. Aucuns muscles, tout dans la finesse. C'était très joli oui... mais elle voulait quelqu'un qui soit en mesure de la protéger.
Et au niveau des muscles, on pouvait dire que Kalet n'était pas vraiment ce qu'il convenait d'appeler en reste. Son métier de guerrier itinérant ne l'avait pas laissé tomber de ce coté là et elle avait eu le plaisir en même temps que l'immense gêne de le constater lors de son escapade au bord de la rivière. Et même si c'était la première fois qu'elle voyait un... chose d'homme, sa taille était tout ce qu'il y avait de plus honorable... Elle ne voyait pas vraiment en quoi ça comptait, mais elle avait eu une amie auparavant qui n'arrêtait pas de lui répéter que plus c'était gros, mieux c'était.
Rien que de penser à ça la fit rougir encore plus (car oui c'était possible) et c'est bien évidemment ce moment là que choisit le guerrier pour la forcer doucement à abaisser son carnet afin de mieux pouvoir observer son visage carmin. Ce qu'elle redoutait le plus à présent n'était plus la punition puisque cette dernière aurait déjà dû arriver si c'était le cas. Maintenant, la crainte principale était qu'il se moque d'elle, ce qu'il ne fit pas.
Elle l'écouta attentivement, et c'est uniquement à ce moment là que son visage commença petit à petit à reprendre son teint normal, même s'il eu encore une petite poussée de rouge au moment ou il avoua la trouver mignonne et également au moment ou il se révéla être effrayé à l'idée qu'elle regarde d'autres hommes. Elle aurait aimer répondre à ce moment là, mais il n'avait marqué qu'une pause bien courte avant de continuer avec une leçon de morale à 2 balles, en lui expliquant qu'il n'était peut-être pas la bonne personne et... et un peu du blabla aussi. Elle avait cessé de l'écouter à ce moment là, se reconcentrant à nouveau sur la route, ordonnant au même moment aux chevaux de se remettre en marche. Elle n'avait que son oreille droite tourné vers ce dernier le temps de sa leçon de morale, mais elle tourna en entier la tête lorsqu'il parla de la protéger, ce qui la fit rougir en même temps que sourire, une fois de plus. Elle posa les rênes sur ses genoux, le temps de reprendre son carnet. Il n'y avait pas trop à s'inquiéter avec ces chevaux, ils n'étaient pas assez idiots pour ne pas savoir suivre une route d'eux même.
Lorsqu'elle eut finit d'écrire, elle le lui tendit, de manière à ce qu'il le prenne dans ses mains. C'était la première fois, et le signe d'une confiance absolue. Elle lui confiait tout simplement sa voix, et elle n'avait jamais fais ça auparavant, pas même avec ses parents.
« Je ne crois pas m'avancer trop vite en disant que tu me plais. Ne crois-tu pas que j'ai regardé d'autres hommes avant toi ? Je peux affirmer que tu es le seul à faire battre mon cœur aussi vite. Je ne crois pas me tromper en t'ayant choisis, mais peut-être que tu ne veux pas de moi. Si c'est le cas alors nous nous séparerons une fois arrivée en ville, et je m'efforcerais de t'oublier. »
Elle ne regardait pas sa réaction, elle regardait la route. Elle ne savait pas exactement ce qu'elle voulait qu'il répondre, mais elle voulait au moins qu'il réponde vite, pas qu'il réfléchisse durant 10 minutes.
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mer 2 Jan - 7:12
Elle ne semblait guère prêter d'attention à mes dires, ou tout du moins refusait des les entendre, au vu de son attitude nonchalante, ce qui ne m'empêcha cependant nullement de m'exprimer. Peut être après tout était ce moi même que je tentais de convaincre par ces paroles... Quoi qu'il en soit je parvenais à avoir de nouveau son attention, mais comme je n’avais plus rien à dire c'était quelque peu vain. Je m'apprêtais à lui tendre les rênes, considérant notre échange fini, quant elle saisit de nouveau son matériel d'écriture pour me répondre. Que pouvait elle bien rajouter à cela ?
Je n'eus aucun mal à le savoir puisqu'elle me tendit d'elle même son carnet, me laissant lire par moi même ce qu'elle voulait me dire. Je ne sais pourquoi la lecture de ces lignes étreignit mon coeur et je dus me concentrer pour ne pas que des larmes viennent poindre dans mes yeux. Que pouvais je répondre à cela ? C'était presqu'une déclaration qu'elle me faisait, mais comment lui faire comprendre qu'elle avait tort sans la blesser, que je l'appréciais mais qu'avec moi... Elle faisait forcément le mauvais choix, c'était... D'une logique implacable. Un bref instant ma main caressa le papier, j'hésitai à soulever la page qui m'était présenté pour voir ce qu'elle avait pu dire avant. Cette idée me répugna, cela aurait été comme si une personne regardait dans ma mémoire pour savoir tout ce que j’avais dit... Je la chassais donc de mon esprit et me décidait à lui répondre avec les premiers termes qui me vinrent à l'esprit.
"Ne te fourvoie pas Sanael. Je t'apprécie et, malgré cet incident et ton tempérament un peu agaçant parfois... Je préférerai rester avec toi tant que possible. Mais... Rah que veux tu que je te dises, t'es jolie, tu semble gentille aimable et intelligente, mais je ne sais pas..."
Je reposais à cet instant le carnet à côté de moi et, malgré les rênes que je tenais dans mes mains j'enfouissais ces dernières dans mes cheveux, baissant légèrement ma tête... Je n'étais pas habitué à réfléchir à de pareils sujet alors forcément... Ça me mettait à mal.
"Ça fait à peine une journée que tu me connais et j'avoue avoir du mal à croire au coup de foudre alors... Pourquoi ? Des types de ma trempe il y en a pas mal, j'en ai rencontré et ils seraient diablement plus à l'aide avec une femme comme toi, alors que moi..."
Je prenais une profonde inspiration, je n'arrivais pas à croire que j'allais lui parler de cela et pourtant;...C'était sans doute le plus simple...
"... Ma mère a été tué quand j'étais jeune, je ne dis pas cela pour t’apitoyer mais cela devrait te permettre de comprendre que depuis je n'ai jamais osé réellement côtoyé des femmes ou tout du moins pas de manière à savoir comment me comporter avec elle et... t'as déjà pu le constater en côtoyer d'un tant soit peu près me met dans tout mes états."
Je souriais légèrement, m'amusant à la pensée de la nuit que nous avions passé ensemble, bien loin des idées girondes qu'aurait pu avoir un homme ordinaire au vu de notre proximité. Cependant peu après ma voix se fit de nouveau grave.
"Je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour toi de rester avec moi. Qui plus est... Je ne sais que me battre ! Oh je ne m'en plain pas, j'en suis même fier, car je le fais en faisant ce qui me parait juste, mais je vais au devant de danger bien pire que les deux coupe-jarrets auxquels on a eu affaire et si tu m'accompagnes tu y seras forcément confronté !"
Sans m'en rendre compte j'avais redresse la tête fixant mes main et commençant à trembler tout seul, comme un enfant ayant peur, c'était ridicule...
"Qui plus est je vis avec tant de spectres, à commencer par cette malédiction dont tu as été témoins et qui a amené mon jeune frère à être tué par des sots juste parce qu'il était proche de moi. Le combat et la mort... Oui je ne connais vraiment que cela... et j'ai p.. Oui c'est cela, j'ai peur qu'il t'arrive la même chose, qu'on te fasse du mal par ma faute. Enfin... Je ne te connais presque pas, c'est réciproque et je ne saurai dire ce que j'éprouve pour toi, même si je sais que je t'apprécie... Tu peux prendre les rênes ?"
Je finissais de me ressaisir, lui adressant un léger sourire un peu amer... Puis finalement je lui tendis les rênes de ma main droite, non pas brusquement mais avec douceur...et afin de saisir sa main alors que, finalement, mû par une espèce d'envie fugace, je posais doucement ma tête sur son épaule.
"... Mais si pour moi tu te sens prête à faire face à tout cela...Alors... Pourquoi pas ? Pourquoi pas continuer ensemble ce chemin, mais au delà d'Almarre..."
Étrangement dans ma voix sonnait une légère teinte d'espoir, qui s'accentua légèrement quand je concluais mes dires.
"Mais s'il te plait...Quelque soit ton choix... Ne m'oublie pas, car moi je ne t'oublierai pas..."
Cela devait être curieux de voir le guerrier, le berserker, se positionner ainsi et exprimait de telles paroles, mais même sans parler de romantismes, c'était tout simplement ce qui me venait à l'esprit... Et puis après tout un homme ne pouvait uniquement s'exprimer pour parler de sang et d'armes sans quoi il n'était qu'un barbare...
Il semblait donc qu'il soit temps pour moi de devenir autre chose...
Sanael Wolf Arlune
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Dim 6 Jan - 3:18
Il était mignon ce garçon. Non elle ne l'entendait pas au sens physique en pensant cela, même si elle le trouvait effectivement très mignon. Disons plutôt qu'elle le trouvait très mignon dans sa manière d'essayer de la convaincre qu'être avec lui était une mauvaise idée alors qu'il était très clairement attirée par elle.
Oui, elle était romantique, oui elle espérait l'amour parfait, mais non elle n'était pas aveugle. Et même aveugle elle doutait ne pas pouvoir remarquer le regard que lui lançait fréquemment le guerrier. Même si ce derniers se lançait plus ou moins fréquemment sur sa poitrine, ce qui était plutôt flatteur car elle n'en était pas peu fière de cette dernière non plus, il ne se fixait pas QUE là dessus comme la plupart des autres hommes qu'elle avait pu rencontrer. Il la détaillait la plupart du temps en entier, et s'arrêtait bien souvent sur son visage. Même si elle faisait semblant de ne pas le voir, c'était avec un petit sourire intérieur qu'elle constatait ce genre de choses.
Alors pourquoi il s'acharnait à lui dire que non, il n'était pas fait pour elle et qu'il allait la rendre plus malheureuse que tout ? Si elle avait pu observer son coté Berseker qui, de son propre aveu, était sa pire facette et ne pas être plus effrayée que ça, c'était que c'était tout bon non ?
Elle attendit qu'il ait finit de parler, jusqu'à sa dernière phrase, pour lacher les rennes et reprendre son carnet sur lequel elle écrivit lentement, mais avec une assurance certaine. Elle ne semblait exprimer aucun doute, et lorsqu'elle tendit enfin ce qu'elle avait écrit à Kalet, voici ce qu'elle pu y lire.
« Je m'en fiche, je t'ai choisis toi. »
Et sans demander la moindre autorisation, une fois qu'elle fut sûre qu'il eut finit de lire, elle s'approcha de son visage pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Cette fois, elle ne rougissait pas, et c'est avec un petit sourire un peu espiègle qu'elle se rassit à sa place en reprenant les rennes, laissant le fier guerrier... légèrement sans voix dirons nous.
Kalet Bernahrd
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Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Dim 6 Jan - 9:04
Peu après mes aveux et mon tendre laisser aller je me ressaisissais, me redressant rapidement pour regarder quelques instants la route... Mais alors que je m’apprêtais à passer à l'arrière afin de pouvoir me reposer un peu plus confortablement, la douleur de ma blessure allant en s'accroissant, j'aperçus Sanael relâcher les rênes pour écrire encore quelque chose. Oui c'était logique qu'elle réponde, mais pour le coup ce fut plus l'inquiétude de voir les chevaux libre de se diriger où il le voulait plus que l’intérêt vis à vis de ce qu'elle souhaitait "dire" qui me fit me rasseoir, mais avant que je ne reprenne les lanière s de cuir en main mon regard fut attiré par son message, que j'eus du mal à comprendre sur le coup, mais qui fut rapidement éclairci par ce qu'elle fit par la suite. Paradoxalement cela ajouta également à ma confusion, mon esprit ne sachant trop comment réagir face à ce baiser.
Bien sûr c'était quelque chose d'agréable, mais je ne savais quoi faire face à cette situation et, conséquence logique de cet état de fait, je me mis une fois encore à rougir, ça commençait à devenir une mauvaise farce... Et il semblait que c'était bien cela quand, après avoir rompu ce tendre contact j'aperçus qu'elle ne semblait même pas intimidé, bien au contraire, elle affichait un sourire espiègle, comme si cela l'amusait. Ça avait été quelque chose de léger, bien loin des embrassades fougueuses que j’avais l'habitude de voir et plus comme ces baisers délicats que se faisaient les nobles, par respect des conventions à la différence qu'ici c'était, du moins je l'espérais quelque part au fond de moi, complètement sincère... Je me rendis compte qu'au vu de ce qui c’était passé c'était un peu ridicule maintenant de douter, ce qu'elle venait de faire n'était quel a preuve de ce qu’elle avait affirmé. C'était certain une relation était faite entre nous et tant pis si cela était allé trop vite, la première étape était passé. peut être pour les autres plus de temps sera prit, celui nécessaire, et peut nous rendrons nous compte que c'était une erreur, mais une chose était certaine, j'étais heureux. Je me ressaisissais donc et après ces quelques secondes de silence je pris doucement la parole.
"Dans ce cas...J'espère demeurer digne de ton choix."
Cette fois c’était à moi de faire preuve d'initiative en venant lui déposer doucement un baiser sur la joue, plus tendre que ceux que certains se faisaient pour se saluer... C’était moins audacieux que ce qu'elle avait fait, mais pour le moment j'ignorai si j'étais capable de faire plus. Il allait falloir qu'elle s'en contente... Et cette fois sans lui laisse le temps de réagir, et soulagé qu'elle est reprise les rênes, je basculais en arrière, m'étendant un peu dans le chariot et commençant à changer mon bandage.
"Hm ça va mettre quelques jours à guérir, ça te dérangera pas de conduire jusqu'à Almare ?"
Oui... Je faisais un peu comme si rien ne s'état passé, mais qu'aurai je pu faire d'autre , Je ne savais tout simple pas quoi dire sur ce sujet !
Sanael Wolf Arlune
Messages : 22 Date d'inscription : 18/11/2012 Localisation : Un peu partout en Arlunne
Fiche RPG Race: Hybride Classe / Métier: Voyageuse Guilde: Aucune
Sujet: Re: Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf) Mar 8 Jan - 23:43
Elle avait pris Kalet par surprise avec ce baiser au coin des lèvres, et elle dû se retenir d'afficher un sourire encore plus grand en voyant le teint de ses joues repassé au rouge. Il ne perdit néanmoins pas tout ses moyens comme il l'avait fait la première fois, puisqu'il pu encore lui répondre qu'il espérait être digne de son choix. Encore une phrase un peu stupide de son point de vue. Si elle l'avait choisit, c'est qu'elle le jugeait digne d'elle. Elle n'avait pas les chevilles qui enflaient non, elle ne se prenait pas non plus pour une riche noble qui choisissait ses conquètes en fonction de leurs actifs ou de leur physique... mais elle jugeait digne Kalet d'elle, c'était tout. Elle n'était pas importante, elle n'avait aucune richesse, mais elle estimait avoir droit à un homme qui la protégerait et qu'elle pourrait aimer de tout son cœur. Kalet faisait partie de cette catégorie, et maintenant qu'elle l'avait trouvée elle n'allait pas s'arrêter là.
Tellement persuadée qu'il n'allait rien faire d'autre au vu de sa timidité, elle reprit les rennes et se concentra sur la route... le tout pour être surpris par un baiser sur la joue. Le geste la surprit à tel point qu'elle faillit avoir un léger mouvement de recul avant de se rappeler que, oui, il s'agissait de son amoureux maintenant. Mais, ce geste l'ayant surprise, elle ne pu empêcher ses joues de virer au rouge. Pourtant c'était bien elle qui l'avait embrassé sur la bouche sans même rougir n'est-ce pas ? Les rôles étaient inversés, car quand elle tourna la tête vers lui, c'était lui qui avait le petit sourire et elle qui avait pris la couleur d'une tomate. Il lui demanda si elle pouvait conduire jusqu'à Almarre pendant qu'il se reposait, chose qu'elle approuva d'un simple signe de tête.
Vu qu'il ne lui avait donnée aucun autre plan de voyage, elle présupposait donc qu'il suffisait d'aller tout droit. Le voyage fut long, pour la simple et bonne raison que Kalet s'était endormi à l'arrière, et que la seule chose qu'elle pouvait faire était de ruminer ses pensées tout en observant le paysage. Jusqu'à ce qu'elle tombe finalement sur le port. C'était exactement ce qu'elle cherchait depuis le départ, preuve que Kalet l'avait bel et bien guidée, et comble de chance, le bâteau pour aller jusqu'à Almarre était sur le quaie, les passagers embarquaient. Il n'y avait pas grand-monde cela dit.
Elle s'approcha de ce qui ressemblait au capitaine et lui demanda à l'aide de son carnet si elle pouvait monter avec son chariot. Le capitaine lui répondit avec un sourire que, oui, elle pouvait mais qu'il fallait attendre que les autres passagers aient finit d'embarquer. Une fois cela fait, elle ordonna à ses chevaux de prendre la planche de bois pour monter sur le bateau, chose que ces derniers eurent un peu de mal à faire étant donné qu'ils n'avaient pas vraiment l'habitude de ce genre de sol.
Ils finirent par arriver entier sur le bateau... et Kalet dormait encore et toujours. Elle n'allait pas le réveiller. Maintenant ils étaient en sécurité, hors des plaines d'Almarre et des brigands qui la composaient, et le capitaine annonça le départ tandis que la planche pour l'embarcation était retirée et montée à bord. Il n'y avait pas grand-monde, le voyage serait tranquille, et elle fut amusée de voir les quelques rares personnes la regarder avec curiosité. Elle n'était pas une créature courante en Arlunne, sa présence à elle seule suffisait à attirer les regards.
Prochain arrêt : Almarre. Le but de son voyage, pour le moment, jusqu'à ce qu'elle décide de ou repartir ensuite.
[HRP]Suite à Almarre avec Kalet[/HRP]
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Une journée de calme ? Pas si sur... (PV Sanael Wolf)