Messages : 59 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 43 Localisation : Diirend'hil
Fiche RPG Race: Kaldoreï Classe / Métier: Roi d'Han'Diirëil Guilde: n/a
Sujet: L'ère des conquêtes Ven 9 Nov - 13:42
Ce matin là, l'aube se levait péniblement sur la grande cité elfique millénaire de Diirend'hil. Les doux rayons de l'astre du jour caressaient les bâtiments encore froids de la nuit glaciale passée en plein milieu du désert Kaldoreï. Ce désert si singulier qui était une fournaise en plein zénith mais qui virait à une atmosphère quasi polaire de nuit. Le souffle tiède du roi du ciel venait donc réchauffer la légère couche de givre qui s'était formée à l'ombre des constructions de Diirend'hil, balayant les paupières des habitants. Et comme un roi n'arrive jamais seul, à l'horizon un groupe de cavaliers elfiques filait en transperçant l'aurore, avec en tête, sur son grand étalon blanc, un homme a la longue chevelure de neige, un roi, qui comme une éclipse au sommet d'une dune du désert mal réveillé, rayonnait de sa noblesse. Les sabots des chevaux martelaient le sable avec une telle force qu'ils n'avaient pas le temps de s'enfoncer dedans. La traînée de poussière et les traces derrière eux faisaient penser à une gigantesque cape qui venait virevolter devant le seigneur des nuages, laissant une ombre presque cauchemardesque se lever depuis cette dune pour couvrir la capitale du pays. La cape de poussière semblait se mêler à la cape rouge sang que portait le leader de ce groupe matinal. Cette apparition, comme des fantômes du désert déferlant sur Diirend'hil, était comme religieuse, sacrée. Le seigneur et son escorte quitte alors le piedestal de son collègue céleste et la ruade royale galope vers les grandes portes sud-est de Diirend'hil.
Diirend'hil. Joyaux ultime de la culture kaldoreï. Grande capitale de la nation et vestige de la gloire impériale passée de la race des oreilles pointues. Cette immense cité qui s'étends sur plusieurs kilomètres au beau milieu du désert fourmille de vie. Un véritable paradoxe. Un pôle de la plus haute importance et de la plus grande influence sur le monde, emblême même de la vie planté au centre de l'allégorie de la mort : le désert d'Han'diirëil. Les milliers de maisons et de divers bâtiments qui s'y trouvent forment un champs d'agriculture urbaine où sont cultivés la noblesse et la grandeur. Dans cette ville, tout est apparence, comme dans une cour royale. Les constructions semblent lumineuses, les architectes de Diirend'hil ont porté un grand sens au détail, bien qu'ils soient défunts depuis des siècles. Et la nation à tenu à conserver le prestige de la ville qui lui confère toute sa prestance. Elle fut construite autour de la grand place où siègeait la statue du premier empereur de la dynastie des Andrïn, statue abattue sur ordre du roi à son ascension sur le trône. Autour de cette place, des centaines de commerces, de tavernes, de roulottes, de marchands et des fabriquants. Il y avait des forgerons, des alchimistes, des bazars, des marchés. Tout cela grouillait de monde en milieu de journée. Mais ici, à cette heure trop matinale, les rues, les avenues et les ruelles étaient vides, cruellement vides, comme si la cité était dans le coma. Au centre exacte de Diirend'hil, se dressait l'immense palais royal. Droit, gigantesque, merveilleux et resplendissant, il surplombait toute la ville, dépassant tous les bâtiments pour imposer sa suprématie architecturale qui symbolisait celle de son occupant, de son roi. Les armoiries de ce dernier flottaient sur les drapeaux accrochés aux murs du château, deux corbeaux noirs de jais qui serraient entre leurs serres le blazon rouge sang où était gravé le dragon victorieux. Les hautes tours du palais scrutaient la cité toute entière, veillant et surveillant le peuple. A tout cela, la gigantesque muraille couleur ocre de Diirend'hil cernait la capitale, ponctuée de tours et de postes de garde sillonnés par la milice de la ville. C'est l'un de ces gardes qui sonna l'alarme en voyant le petit groupe de cavaliers approcher des portes. L'humain, dont le casque était un peu trop grand, se mit à hurler en sonnant la cloche :
- Le roi est de retour !
La cloche hurla et d'un coup, la ville endormie sursauta. Des gardes sortirent de partout, des cornes résonnèrent pour annoncer l'arrivée du souverain. Les habitants sortaient tous de leurs maisons, s'habillant le plus vite possible. La milice ouvrait les portes tandis que la garde royale se mettait déjà au garde à vous devant le palais pour acceuillir leur seigneur. Les capitaines et autres gradés braillaient dans les rues avec leurs soldats :
- Le roi arrive ! Faites hommage à son altesse, roi d'Han'Diirëil !
Et les cors faisaient trembler d'avantage les tympans et les murs dans la glorieuse Dirend'hil. Les grandes portes sud-est de la ville s'ouvrirent en grinçant, et à peine y avait-il la place suffisante pour s'y engouffrer que la cavalerie royale déferla au milieu de l'avenue. Le roi et sa garde rapprochée fendirent alors la ville, faisant siffler l'air sur leur passage alors que la charge de leurs montures provoquait un vacarme assourdissant. Les sujets déjà réunis sur les bords de l'avenue s'inclinaient lorsque l'ombre rougeoyante à la crinière blanche passait devant eux. Les lanières du bandeau noir du roi épousaient le souffle du vent, dansant avec sa cape dans son dos, dans un balais qui ravissait les yeux des enfants, insufflant la puissance du roi dans le regard juvénile de ces êtres pleins de rêve et d'espoir, admiratifs devant le roi, qui symbolisait la noblesse dans toute sa splendeur. Les soldats et les autres militaires levaient leurs armes à la grandeur de leur dirigeant. Les cors frappaient le néant du ciel avec leur voix pour glorifier leur souverain. Le tout sous la symphonie des coups de sabots qui venaient interprêter sur le sol l'hymne du roi sur son chemin. Les capitaines de la milice criaient fièrement au passage du seigneur :
- Le roi !
Et le respect était là. Un respect du peuple pour celui qui incarnait la force la plus bestiale du pays, le clan le plus sanguinaire et le plus féroce, le bouclier entre Han'Diirëil et tout ses ennemis : le clan des têtes blanches.
Les chevaux s'arrêtèrent devant les portes du palais, au bout de quelques minutes passées à traverser la ville. Ils poussèrent quelques énissements et finirent par laisser leurs sabots piétiner le sol, secouant la tête comme un coureur aurait soufflé après avoir sprinté. Les bottes noires, couvertes du sable encore froid du désert, touchèrent alors terre. Les jambes musclées du roi, enrobées dans son pantalon de soie noire, avancèrent vers les marches du palais. Ses hanches fines et droites bougèrent au rythme de ses membres, les boucles dorées de sa ceinture scintillant sous les jeunes rayons de sa majestée lumineuse qui se levait à peine. Ses gants renfermaient des poings serrés et déterminés, crispés de toute leur force, témoignant de l'assurance de l'homme de pouvoir qui s'avançait vers son domaine. les plaques de métal rouge qui couvrait le dos de ses mains luisaient. Son buste avançait, guidé par ses pas, comme un navire fantôme glissant sur une mer d'encre, et les rames de toute sa prestance étaient ses bras, qui donnaient la cadence à une démarche dont on aurait pas put trouver d'autre qualificatif que royal. La spallière qui couvrait son épaule gauche étincelait de milles feux, éblouissant ceux qui tentaient de croiser son regard. La danse féérique et envoutante de sa chevelure, de sa cape et des lannières de son bandeau allait parfois jusqu'à faire quelques pas sur cette scène d'ébène qu'était son épaule coiffée de cette merveilleuse pièce d'armure. Ses pectoraux de cuir brun étaient mis en valeur par la rudesse de cette peau d'animal tannée qui maintenait ses muscles tout en les protégeant. Le visage ombré du roi était tourné vers l'avant, légèrement incliné, comme agressif, vers le royaume des enfers. ses lèvres pincées laissaient transparaître un air renfrogné. Son visage fin à l'expression froide, fermée et déterminée était orné de deux ambres obscures aussi noires que le jais. Son regard a la fois sombre et de braise, dur et impartial, fixait les portes du siège de sa puissance et de son titre. Ses sourcils froncés, on aurait put croire qu'il allait tuer cette pauvre porte de bois qui le séparait du hall d'entrée de son palais. Son bandeau noir, symbole de chef de guerre au sein de son clan, couvrait son front comme une véritable bannière. Quelques mèches de cheveux sautillaient autour de celui-ci, mais même elles étaient soumises à l'autorité de leur propriétaire, n'osant pas trop partir sur les côtés. L'épée longue magnifiquement dorée du roi pendait à sa ceinture, l'or et les cristaux incrustés dessus brillaient eux aussi, alors que le fourreau affichait fièrement les armoiries du clan des terres du sud-est. Les jambes du roi s'arrêtèrent net. Son regard croisa celui d'un autre elfe, blond cette fois-ci, sûrement un intendant. Le roi hocha la tête jusqu'à ce qu'enfin son interlocuteur daigne lui adresser la parole :
- Bienvenue au palais, Seigneur Calëtaura Windwaker, grand roi d'Han'Diirëil !
Ce n'était qu'un serviteur qui faisait du zèle. Mais il s'inclina et son respect fut apprécié du roi. Cependant, Calëtaura ne releva pas, il ne réagit pas et continua sa marche. Il monta les escalier jusqu'en haut, jusqu'aux doubles portes massives dont il saisit les poignées séparement dans chaque main.
Il ouvrit les portes à la volée, avec une grande violence, déployant toute la force de ses bras, faisant claquer les planches de bois contre la pierre blanche immaculée de l'intérieur de son palais. Ses bottes commencèrent à marteler le sol plus rapidement en direction du fond du château. Les autres elfes qui chevauchaient auparavant avec lui le suivait, avec la même démarche. Ils avaient tous les cheveux blancs, comme le roi. Tous portaient des vêtements sombres et possèdaient les armoiries du roi sur eux. La procession de cette dizaine d'elfes traversa les salles sans prêter attention aux serviteurs, aux nobles et aux autres protagonistes qui s'inclinaient devant eux. Certains gardes hurlaient de faire place au roi alors que l'agitation était à son comble avec le retour du maître des lieux. Ils entrèrent dans l'immense salle du trône. Une immense pièce rectangulaire bordée de pillier avec une luminosité à peine croyable tellement elle était idyllique. Le trône en cristal, sur lequel avaient règner plusieurs millénaires d'empereurs Andrïn, était là, au fond, attendant son roi. Une fois que le cortège fut entré, le dernier d'entre eux referma les portes avec autant de violence que le roi avait ouvert celle de l'entrée.
A ce moment, ils relevèrent tous la tête, sauf le roi qui continuait d'avancer vers son trône.
Tous les elfes aux cheveux blancs se tournèrent vers le roi et attendirent. Calëtaura s'assit alors sur son trône, posa son bras droit sur l'accoudoir translucide de son siège en cristal avant de s'éclaircir la voix et de dire :
- Frères et soeurs de sang, Après le conseil de clan que nous avons eut à Mouroyard, j'ai pris les décisions nécessaires. Nous allons prendre immédiatement les mesures pour mettre à notre disposition la plus grande armée qu'Han'Diirëil n'ait jamais eut. Nous serons toujours loins de ce qu'était l'armée des kaldorëi d'antan, mais nousz devons nous constituer des rangs militaires plus adaptés à notre époque. Comte Relemdiir, vous entraînerez les troupes de notre clan et les préparerez à un temps de guerre. Princesse Cÿlia, je vous charge de l'adminsitration et des prévisions des stratégies et techniques de bataille. Quant à moi je me chargerais personnellement de l'organisation du recrutement avec mes généraux. - Mon frère ?
L'elfe qui avait osé intérrompre le roi n'était autre que Relemdiir Windwaker, petit frère du roi et nommé par ce dernier Comte de Mouroyard et des contrées Windwaker. Le roi avait placé son frère à ce poste car il ne pouvait pas assumer les fonctions et les responsabilités des deux titres convenablement. Alors il délégua la direction du clan à son frère tout en gardant une autorité directe sur sa famille. Relemdiir appartenait à la même branche que son frère, leur proximité et leur familliarité leur permettait d'être beaucoup moins convenants l'un envers l'autre.
- Oui Relemdiir ? - Pourquoi lever subitement une armée aussi grande ? Nous n'avons nul besoin d'excédant militaire ! Ne vaudrait-il mieux pas mettre l'argent de l'état dans une dépense plus utile ? Nous ne sommes pas en tant de guerre mon frère ! - Pour l'instant, mon frère. Pour l'instant.
Le roi se leva subitement et s'immobilisa aussitôt debout. Il fixa son frère, puis sa soeur Cÿlia, puis les autres membres de sa famille dans les yeux, un à un, les uns après les autres, chacun son tour. Il fit un pas vers eux, puis un autre. Les pas se succèdèrent jusqu'à ce qu'il arrive devant leurs visages, tout près. Il approcha son visage à quelques centimètres de chacun d'eux, tournant comme un bourreau qui allait choisir sa première victime. Tel un lion en cage qui rôdait autour de la viande qu'on lui avait servie afin de choisir quel morceau serait le plus délectable à dévorer en premier lieu. Puis, il s'arrêta d'un coup, leur tournant le dos, la tête vers le ciel, les yeux sur le plafond. D'une voix presque prophétique, il proclama comme un sermon :
- Jadis, il existait un peuple. Un peuple aussi grand que Burkan Khaldun, un peuple dont l'influence parvenait audelà que l'océan de Diamant, un empire plus puissant que le temps, l'empire kaldorëi. Les elfes étaient nobles, nous étions craints et respectés ; réputés pour notre grandeur et notre splendeur à travers le monde entier. Nous étions un symbole millénaire. Un munument érigé par la toute puissante Ënn au milieu du monde pour rappeler sa gloire. Notre peuple et notre race illuminait la terre de son savoir, de sa sagesse et de sa bienveillance. Nous étions les érudits, la nations superbe. Notre grâce n'avait d'égal que notre force qui étincelait à travers les mers et les océans. Nous étions kaldorëi avant d'être d'Han'Diirëil.
Calëtaura se retourna alors en fixant les siens d'un regard noir meurtrier.
Mais ce temps est mort. A cause de traîtres vulgaires, d'hommes et de femmes imbus d'eux même, d'égoistes prêts à tout pour satisfaire leur avarice. Ainsi, les mineurs et les grandes familles d'Unnis scindèrent l'empire en deux, broyant nos traditions, égorgeant les fondations de notre existence. Ces misérables annihilèrent l'identité et la grandeur des kaldorëi. Jusqu'à ce que nous ne soyons plus que l'ombre de nous même, plus que deux ombres, séparées par le voile de la déchirure, par la cicatrice qui aujourd'hui différencie Unnis d'Han'Diirëil.
Sa majestée tendis le bras vers son frère Relemdiir, le pointant du doigt comme pour l'accuser.
Or ! Jamais nous n'aurions dut tolérer cela ! L'empire kaldorëil est un tout ! Nous ne devons pas laisser Unnis quitter nos rangs ! La forêt d'Al'afaam et la vallée des étoiles sont à nous !
Il recula en écartant les bras sur les côtés, comme un crucifié, la tête en arrière, les yeux fermés, son ton devenant toujours plus solennel.
Alors c'est de notre devoir, de restaurer notre gloire passée. De rassembler de nombreux guerriers et soldats, de lever la plus grande armée qu'ait jamais possédée Han'Diirëil et de se mettre en marche. Nous devons rendre a ces terres la splendeur de l'empire kaldorëil ! Et pour cela, nous devons reconquérir Unnis !
Il bascula de nouveau ses yeux obscurs sur ceux qui partageaient son sang bouillant dans leurs veines.
Alors seulement, l'honneur des kaldorëil sera lavé ! Nous pourrons enfin nous regarder dans un miroir sans avoir à détrouné les yeux ! Nous n'aurons plus cette honte qui nous ronge depuis tant de temps ! Pour la mémoire de tous ceux qui sont déjà tombés pour l'empire kaldorëil, et en souvenir de nos ancêtres, les kaldorëil d'antan, les anciens dont les esprits veillent sur nous chaque jour. L'empire kaldorëil renaîtra de ses cendres, et je serais le feu qui l'aura embrasé !
La voix de Calëtaura n'émit plus aucun son. Il partis se rassoir sur son trône remplit de pureté, posant ses mains de part et d'autres de clui-ci, sur les accoudoirs en cristal illuminés. Un à un, les Windwaker s'inclinèrent avant de se retourner et de quitter la salle du trône. Puis Relemdiir esquissa un sourire à l'intention de son frère aîné. Les deux frangins échangèrent alors un soupçon de regard complice et un sourire en coin caractéristique qui dénotait avec le discours que venait d'avoir le roi. Relemdiir quitta alors la salle du trône afin de retourner le plus vite possible à Mouroyard, dans le comté du clan Windwaker, pour organiser le clan, laissant la jeune Cÿlia avec Calëtaura.
La belle et jeune princesse Cÿlia, dernière soeur de Calëtaura, la plus jeune de la fraterie, s'avança vers son frère, le rejoignant à sa droite. Elle s'éclaircit la voix, singulièrement comme l'avait fait son frère, témoignant de leur proximité génétique, puis elle lui susurra :
- Bien ! Je vais te donner l'ordre du jour. Tu vas commencer par une séance d'audiences, puis nous avons le repas avec notre oncle Eïldwin qui nous rejoindra en fin de matinée. Tu as rendez-vous avec l'ambassadeur de la CIME d'Han'Diirëil après le repas, puis nous irons faire une inspection des effectifs militaires de la capitale comme tu l'as demandé. Je prendrais également la peine d'envoyer des missives dans tous le royaume afin de recenser tous nos effectifs militaires ainsi que l'inventaire des équipements, de l'armement et des machines de guerre que nous avons à disposition. Je transmettrais au passage les nouveaux ordres concernant le recrutement en masse que tu as exprimé mettre en place lors du conseil du clan à Mouroyard. Nous nous entraînerons tous les deux juste avant d'aller souper puis une petite fête est prévue ce soir pour fêter ton retour de Mouroyard. Cela te vas ?
Calëtaura soupira, il posa son menton sur sa main, accoudé à son trône d'un air désemparé :
- J'esère que les audiences ne seront pas aussi ennuyeuses que d'habitude ! J'en ai marre de recevoir des cul terreux qui viennent se plaindre que leurs terres sont verreuses !
Cÿlia et son frère rièrent discrètement avant qu'un garde situé aux portes de la salle du trône ne hurle :
- La première audience pour le roi ! - Faites entrer !
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